
Africa-Press – Côte d’Ivoire. Avant son meeting annoncé pour le 31 mai 2025, la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI) a entamé les démarches auprès des entités de la nation.
C’est dans ce cadre qu’une délégation de la CAP-CI conduite par Madame Danielle Boni Claverie, a été reçue au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), pour une séance de travail, le mercredi 14 mai 2025.
Se présenter au CNDH et lui exposer ses préoccupations relatives à l’actualité politique en Côte d’Ivoire, tel était le sens de la rencontre selon Madame Boni à l’entame de la rencontre avec ses hôtes du jour.
« Notre pays est encore une fois à la croisée des chemins et il urge que toutes les forces vives de la nation échangent sur les défis actuels auxquels notre système électoral est confronté, ainsi que les mesures à prendre pour y remédier de manière efficace », a-t-elle argumenté.
Avant de présenter les préoccupations de la CAP-CI qui portent entre autres sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), la révision de la liste électorale avant les élections présidentielles de 2025, la mise en place d’un cadre d’échange et d’écoute pouvoir-opposition, l’audit de la liste électorale, la tenue d’une élection transparente et inclusive.
« La population n’est plus d’accord pour que le choix d’un homme, fusse-t-il président de la République, puisse occasionner encore des morts. D’où ces démarches que nous menons auprès des autorités et institutions étatiques à même de nous aider dans notre plaidoyer pour la prise en compte de nos préoccupations. Pour sa part, la présidente du CNDH, Madame Namizata Sangaré, s’est félicitée de la confiance faite à l’institution qu’elle préside, avant de promettre à ses hôtes du jour de donner suite à leur démarche à travers des recommandations qu’elle formulera à l’endroit des autorités compétentes.
« Nous avons pris bonne note de vos préoccupations que nous allons adresser sous la forme d’un plaidoyer avec des recommandations conformément à notre mandat », a-t-elle conclu.
En raison de possibles risques sécuritaires, même si dans un environnement calme à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025, reste à savoir si la CAP-CI réussira à obtenir les autorisations pour son meeting.
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