Bakayoko Défend Partenariat Avec Corsair Et Institutions

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Bakayoko Défend Partenariat Avec Corsair Et Institutions
Bakayoko Défend Partenariat Avec Corsair Et Institutions

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Depuis l’officialisation d’un partenariat entre plusieurs institutions ivoiriennes et la compagnie aérienne Corsair, la décision suscite une vague de réactions au sein de l’opinion publique. Si les critiques relèvent du droit démocratique, certaines déclarations ont, selon Alioune Bakayoko, cadre du RHDP et conseiller municipal, dépassé les limites du débat républicain.

Dans une déclaration transmise à la presse, Alioune Bakayoko tient à préciser que cette collaboration avec Corsair ne signifie en aucun cas une rupture avec Air Côte d’Ivoire, la compagnie nationale.

Pour lui, il s’agit d’un choix stratégique, reposant sur des principes de gestion moderne et responsable.

« Elle s’inscrit dans une logique de diversification des prestataires, d’optimisation des dépenses publiques et de respect des normes de bonne gouvernance, en conformité avec les Objectifs de Développement Durable, notamment ceux liés à l’efficacité institutionnelle (ODD 16) et aux partenariats (ODD 17) », a-t-il déclaré.

Ce partenariat, selon lui, ne confère aucun avantage personnel aux élus ou agents publics. Il s’agit plutôt d’une mesure de rationalisation des ressources, inspirée des pratiques courantes dans de nombreux pays à travers le monde.

« De nombreuses institutions en Europe, en Afrique ou ailleurs font appel à des compagnies non nationales, lorsqu’elles offrent de meilleures conditions de service. Cela ne suscite aucune controverse », souligne-t-il.

Alioune Bakayoko s’est également insurgé contre les propos tenus publiquement par Lanciné Gbon Coulibaly, qu’il juge « choquants et inacceptables ». Il reproche à ce dernier d’avoir dépassé les bornes du débat politique, notamment en s’en prenant à la Présidente du Sénat.

« Ce n’est plus un désaccord politique, mais une attaque grave contre la dignité des institutions de notre République. Une démocratie ne peut prospérer dans l’impunité verbale et le mépris des fonctions publiques », a-t-il martelé.

Selon lui, la liberté d’expression ne doit pas servir de prétexte aux insultes ou à la diffamation. Il appelle à un débat républicain, basé sur des faits et des idées, et non sur l’invective.

Pour illustrer le caractère banal de ce type de partenariat, le cadre du RHDP cite plusieurs exemples internationaux: en France, le Conseil économique, social et environnemental travaille avec Lufthansa et Brussels Airlines. En Afrique du Sud, Emirates ou Qatar Airways sont préférées à South African Airways pour certaines missions. Au Maroc, Turkish Airlines et Air France sont régulièrement sollicitées par les administrations.

« Ce qui est une norme ailleurs ne devrait pas être présenté comme un scandale ici. Cette indignation sélective n’a pas de fondement rationnel », estime-t-il.

Alioune Bakayoko conclut en appelant à une élévation du débat public en Côte d’Ivoire. Pour lui, l’heure est venue de privilégier l’analyse constructive à la polémique stérile, et de préserver la dignité des institutions face aux dérives verbales.

« Qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, nos élus représentent la République. Les attaquer sans retenue, c’est fragiliser les fondements mêmes de notre démocratie », avertit-il.

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