
Africa-Press – Côte d’Ivoire. Comme nous le relayions dans un précédent article, Damana Adia Pickass, sera face à la justice ivoirienne à compter de ce mercredi 06 novembre 2024, pour son implication présumée dans l’attaque d’un camp militaire dans la commune d’Abobo en avril 2021.
Avant l’ouverture du procès, le Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) fait observer qu’après plus d’un an et demi d’instruction, le dossier s’est révélé totalement vide et d’expliquer:
« Les avocats, qui s’attendaient donc à un abandon pur et simple des charges contre leur client, ont été désagréablement surpris de constater que la justice ivoirienne a décidé de l’ouverture d’un procès », a relevé Sébastien Dano Djédjé au cours d’une conférence de presse tenue le lundi 04 novembre 2024.
Pour le PPA-CI, ce procès, qui est une autre grossière provocation, s’inscrit dans la logique bien connue du régime de musellement de l’opposition politique et plus singulièrement dans un plan de neutralisation des principaux collaborateurs du Président Laurent Gbagbo, le candidat du PPA-CI à l’élection présidentielle de 2025, à travers l’instrumentalisation de la justice.
« Ce plan a déjà démarré avec l’arrestation illégale et arbitraire du Secrétaire général adjoint Dosso Charles Rodel, le 05 octobre dernier, suivie de sa détention prolongée à ce jour. Il n’échappe à personne que cette manœuvre vise aussi à détourner l’attention de l’opinion publique des revendications légitimes de l’opposition en général et du PPA-CI en particulier, qui sont entre autres, la réinscription du nom du Président Laurent GBAGBO sur la liste électorale, la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) et l’audit de la liste électorale », poursuit-il.
C’est pourquoi, le PPA-CI, tout en dénonçant ces manœuvres qu’il qualifie de politiciennes autocratiques qui, malheureusement, tendent à jeter le discrédit sur l’administration judiciaire dans notre pays, met le pouvoir RHDP en garde contre toute velléité d’arrestation arbitraire de ses cadres.
Enfin, le parti de Gbagbo prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur les graves dangers que font peser ces pratiques dictatoriales et liberticides du régime RHDP sur la paix sociale et la stabilité politique en Côte d’Ivoire.
« Le PPA-CI appelle, dès aujourd’hui, ses militants et sympathisants ainsi que toutes ses structures de base à rester mobilisés et déterminés pour les mots d’ordre de la Direction du Parti, qui suit avec la plus grande attention l’évolution de cette affaire », conclut Dano Djédjé.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press