
Africa-Press – Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire compte 1400 entreprises de sécurité qui fonctionnent, malheureusement près de 1000 ne sont pas en règle. Le Général Diomandé Vagondo, ministre de l’Intérieur et de la sécurité a déploré cette situation au cours d’un panel à l’occasion de la 9e édition de la CGECI Academy.
Pour justifier cette situation, il a déclaré que « le processus pour être en règle est long et il faut s’assurer que ce sont des personnes de bonnes moralités qui sont derrière ces entreprises ».
Selon lui, une fois que les gens déposent leurs premiers documents, on leur donne un récépissé de dépôt de demande d’agrément, ils pensent que c’est ce document qui leur permet d’exercer.
« Ceux-là, ils exercent au détriment de tous ceux qui ont fait le parcours de combattant. Vraiment, je vais vous le dire c’est difficile, honnêtement, il y a beaucoup de choses à faire. Il y a quatre grandes étapes, mais tous ceux qui ont eu le courage de terminer ces étapes, ont eu leurs agréments », a précisé, le Général.
Il a mentionné qu’aujourd’hui, sur l’ensemble de ces sociétés de sécurité, «si on a procédé à un contrôle, nous avons 169 qui sont absolument en règles qui paient leurs impôts et les autres ne le sont pas ».
« Quand on va se mettre à traquer ces entreprises, on va mettre plusieurs citoyens dans la rue, parce que ces entreprises seront fermées. Donc nous sommes en train de voir, dans quelle mesure, on peut procéder à la régularisation de ces entreprises qui nous rendent service. Parce que ce sont des secteurs pourvoyeurs d’emplois. Et donc tout d’un coup, on ne peut pas se lever, fermer tout ça et mettre des familles au chômage », a avoué, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité.
Le Général Vagondo a rassuré qu’il est en permanence en contact avec les entreprises de sécurité et il est absolument ouvert pour toute initiative qui pourra leur permettre d’exercer dans les conditions sécuritaires optimales.
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