Africa-Press – Côte d’Ivoire. Depuis le 23 novembre 2022, la Commission indépendante permanente de concertation (CIPC) a revalorisé le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est passé de 60 mille à 75 mille FCFA soit une hausse de 20%. Le Gouvernement se réjouit de l’accord entre le patronat et les travailleurs du secteur privé.
Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a annoncé ce jour à l’issue d’un conseil des ministres que l’État étant à la base de ces discussions prendra toutes les dispositions diligentes pour que dans des meilleurs délais ces mesures puissent être appliquées. Il assure enfin de la prise de décret dans les prochains jours.
« Le chef de l’État soucieux dans un contexte économique particulièrement difficile, notamment en raison de la COVID-19, que nous avons connue, mais également de la crise russo-ukrainienne, a toujours eu à cœur d’améliorer les conditions de vie de ses concitoyens en leur permettant d’avoir un pouvoir d’achat. Cela ne pouvait se faire que pour les travailleurs du public, il ne pouvait pas prendre des décisions uniquement que pour les travailleurs du public. Mais en ce qui concerne le privé, il était important d’avoir une discussion avec le patronat. C’est l’État qui est à la base de ces discussions avec le patronat pour que les structures privées puissent bénéficier de cette embellie générale du pouvoir d’achat des Ivoiriens. À partir du moment où c’est l’État lui-même qui a initié ces discussions avec le patronat, l’État ira jusqu’au bout de sa logique.
À partir du moment où l’accord a été obtenu avec le patronat pour pouvoir relever le niveau du SMIG, qui avait été relevé une première fois par le chef en raison de sa politique d’amélioration des revenus des Ivoiriens. On a une deuxième élévation du niveau du SMIG. L’Etat étant à la base de ces discussions prendra toutes les dispositions diligentes pour que dans des meilleurs délais ces mesures puissent être appliquées. Il y a tout un processus, c’est la prise de décret, vous pouvez être assurés que dans les prochains jours, très certainement la validation par le patronat de ces discussions avec l’État sera consacrée dans un décret. Le plus important était d’arriver à un accord avec le patronat et nous nous réjouissons de ce que cela a pu être fait », a expliqué, Amadou Coulibaly.
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