Les affiches de Gbagbo déchirées n’avaient pas l’aval et la signature du Conseil supérieur de la publicité selon le régulateur

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Côte-d‘Ivoire: Les affiches de Gbagbo déchirées n’avaient pas l’aval et la signature du Conseil supérieur de la publicité selon le régulateur
Côte-d‘Ivoire: Les affiches de Gbagbo déchirées n’avaient pas l’aval et la signature du Conseil supérieur de la publicité selon le régulateur

Africa-PressCôte d’Ivoire. Les affiches publicitaires « commandées par des sympathisants » de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo pour annoncer son retour en Côte d’Ivoire le 17 juin « n’ont pas été visionnées » par le Conseil supérieur de la publicité, a expliqué un cadre du CSP, après des arrachages de ces affiches.

« Tout affichage doit avoir l’aval et la signature du CSP. Ces « affiches n’ont pas été visionnées par le CSP », a confié la même source, reprochant à l’afficheur d’être « hors la loi ».

Ce cadre a rappelé que « l’affichage à caractère politique est interdit en dehors des campagnes électorales ».

Mercredi, Maître Habiba Touré, l’avocate de M. Gbagbo, a dénoncé des « arrachages » dans la nuit du 8 au 9 juin de ces affiches au motif qu’il « serait interdit d’utiliser l’image d’une personnalité politique sur des affiches publicitaires ».

Pour elle, ces « arrachages nocturnes » lui « apparaît étonnant, au regard de récentes affiches publicitaires à l’effigie de personnalités politiques RHDP (pouvoir), en dehors de toute campagne électorale, et qui n’ont pas subi le même traitement ».

« Nous n’avons pas de problème avec la personnalité politique, c’est l’afficheur qui a un agrément qui connaît les règles et qui enfreint à cela », a ajouté ce cadre du CSP.

Il a évoqué des « négociations » avec les « organisateurs » du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale des accusations de crimes contre l’humanité « s’impose ».

 

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