Côte d’Ivoire-Mali : A la tribune de l’ONU, le Premier ministre malien s’en prend à Ouattara et calomnie Bazoum

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Côte d'Ivoire-Mali : A la tribune de l'ONU, le Premier ministre malien s'en prend à Ouattara et calomnie Bazoum
Côte d'Ivoire-Mali : A la tribune de l'ONU, le Premier ministre malien s'en prend à Ouattara et calomnie Bazoum

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Alors que le Mali est empêtré dans une sévère crise sécuritaire et économique, la Tribune de l’ONU fut l’occasion pour son pouvoir militaire de transition de régler ses comptes avec ses démons, jusqu’à user de la calomnie.

Focalisé sur l’affaire des 46 soldats ivoiriens injustement détenus, car en mission en bonne et due forme pour Abidjan et “mercenaires” pour Bamako, le premier ministre malien s’en est tour à tour ouvertement pris au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, au Président de la Cedeao, Umaro Sissoco Embaló, au Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et au Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, lui lamentablement calomnié.

Prenant acte de l’annonce de nouvelles sanctions, pour lui répondre, le militaire malien n’a pas hésité à alléguer que le Président du Niger n’était pas un Nigérien. “L’identité de Monsieur Bazoum, l’étranger qui se réclame du Niger… Monsieur Bazoum n’est pas un Nigérien”, a déclaré le militaire samedi lors du débat général de la 77ᵉ session ordinaire de l’Assemblée générale des nations unies.

Par ailleurs, sans rappeler les circonstances du tragique décès d’Amadou Gon Coulibaly qui avait bouleversé l’agenda politique dans les derniers instants et qui fatalement avait contraint Alassane Ouattara à se présenter en 2020, le Colonel Abdoulaye Maïga a pris part pour les positions de l’opposition radicale ivoirienne en reprenant la thèse du “3e mandat” ou, selon lui, “l’art de se dribler soit même tout en gardant le ballon”. Pour ce dernier, les conseils d’Alassane Outtara sont de l’ordre du “chameau qui se moque de la bosse du dromadaire”.

Le premier ministre du régime militaire malien sous influence russe, saluée à la tribune, a, sans surprise, également jeté son dévolu sur la France en répétant en trois fois à la tribune qu’elle serait, selon lui, devenue “une junte au service de l’obscurantisme” avant de s’engager dans une démonstration à charge contre l’ancienne puissance coloniale.

Enfin, alors que la classe politique malienne a comme disparu et que règne au Mali une censure de fer, le Premier ministre malien a assuré que les autorités de la transition s’attèlent à travailler pour des élections libres et transparentes en mars 2024.

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