Africa-Press – Côte d’Ivoire. « Moi, je connais Mohammed Bazoum. C’est mon copain. Il a été renversé, mais il faut discuter pour qu’il soit libéré. Le coup d’État est consommé. Dire à Bazoum qu’on va le réinstaller, on lui ment », avait estimé l’ancien président ivoirien en août 2023 soit un mois après le coup d’Etat au Niger, lors d’une rencontre avec la presse.
Une intervention qui avait suscité des réactions acerbes contre le président du PPA-CI dont celle de son ancien Premier Ministre, Pascal Affi N’Guessan, dont son parti le FPI est un allié du PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme. »
« Le coup d’Etat n’est pas consommé. Pour notre part, nous soutenons toutes les initiatives de la CEDEAO (…) », avait répliqué le Député de Bongouanou.
Mais quatre mois après le coup d’Etat, les faits semblent donner raison à Laurent Gbagbo, a commencé par la CEDEAO qui s’est rendu à l’évidence lors de son dernier sommet en affirmant que le renversement de Bazoum était consommé.
Pis, l’ONU reconnait désormais la junte de Tiani comme autorité légitime du Niger. Ce qui pourrait être considéré comme un désaveu de plus pour le président déchu Mohamed Bazoum. Près de cinq mois après le coup d’Etat qui l’a chassé du pouvoir, ses tombeurs ont obtenu une victoire diplomatique supplémentaire.
Donatien Kautcha, Abidjan
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