Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo : « On ne vient pas à la politique si on n’a pas de vision »

20
Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo : « On ne vient pas à la politique si on n'a pas de vision »
Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo : « On ne vient pas à la politique si on n'a pas de vision »

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Simone Gbagbo (Ph)

« On ne vient pas à la politique, si on n’a pas de vision. Si quelqu’un veut faire la politique qu’il veut être député, il sera député, peut-être. Mais demain il ne sera plus député et il va être frustré », a déclaré Simone Gbagbo en fin de semaine dernière.

C’était lors d’une conférence publique qui se situait dans le cadre du programme « Inspirantes » organisé par l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire Présidée par Me Assa en faveur des Jeunes Filles venues d’horizons divers (Responsables de partis politiques, conseillères municipales, responsables d’ONG et de Mouvements, etc.)

L’oratrice du jour est revenue sur la genèse de son engagement politique marquée par son militantisme à la tête de la branche féminine de la Jeunesse Estudiantine Catholique (JEC) dès l’âge de 17 ans.

Cette responsabilité lui a permis d’être au contact avec le pays profond et de le connaître parfaitement, car elle parcourait de milliers de kilomètres pour participer à des rencontres.

Ensuite, vint l’étape du SYNARES, le Syndicat National de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur où elle occupa le poste Secrétaire Générale. Avec cette Organisation, elle a pu obtenir avec ses « compagnons », la liberté dans le syndicalisme aux heures chaudes du parti unique. Puis suivit l’obtention du multipartisme avec le Front Populaire Ivoirien, parti dont elle est membre fondateur.

« L’humiliée du 17 juin », comme certains l’appellent désormais, a, dans son développement, encouragé les jeunes filles présentes à s’engager dans la politique sans complexe et à aller au contact des populations pour s’imprégner des réalités. Ceci leur permettra de traiter avec pragmatisme les problèmes d’ordre national une fois devenues des autorités politiques. Pour elle, faire la politique consiste à régler les problèmes de la société et non à les créer.

Par son engagement, elle a participé à obtenir la scolarisation de la jeune fille, le quota de 30% de représentativité féminine dans les administrations, le vote à 18 ans, la présence des représentants dans les bureaux de vote, la représentation des partis par des groupes parlementaires à l’assemblée nationale.

Donatien Kautcha, Abidjan

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here