Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le nord de la Côte d’Ivoire, frontalier du Burkina Faso, a été la cible d’une attaque de jihadistes présumés, durant laquelle un soldat ivoirien a été tué. Cette attaque est la troisième en un peu plus de deux mois commise dans cette région en proie à la violence jihadiste depuis 2015. Nous serons à Abidjan dans ce journal.
Le gouvernement burkinabè a promis mardi que le massacre de plus de 130 personnes ce weekend dans le nord du pays, attaque la plus meurtrière au Burkina Faso depuis le début des violences jihadistes en 2015, « ne restera pas impunie ». La France de son côté a dénoncé mardi un « carnage innommable, d’une sauvagerie inouïe » et souligné que les opérations antijihadistes se poursuivaient « en ce moment même » dans la région visée.
Une centaine de personnes se sont réunies à Bamako, et un nombre équivalent à Paris, pour réclamer la libération du journaliste français Olivier Dubois, deux mois jour pour jour après son enlèvement au Mali par un groupe jihadiste.
Dans l’Est de la République démocratique du Congo, les milliers de déplacés qui ont fui Goma après l’éruption du volcan Nyiragongo sont partagés entre la joie du retour et la peur des lendemains incertains, à l’heure de monter dans les bus et les camions mis à leur disposition pour rentrer chez eux. Reportage.
En Guinée, le président Alpha Condé exprime une volonté d’instaurer un « dialogue » entre acteurs institutionnels, politiques et sociaux. Une initiative qui intervient dans un climat politique encore crispé en raison notamment de l’interpellation de près de 400 opposants selon les ONG de défense des droits de l’Homme, dont des proches de son principal opposant Cellou Dalein Diallo qui croupissent toujours dans les prisons du pays. Les explications de Malick Diakité.
Les États-Unis annoncent des sanctions ciblées contre certains acteurs de la crise anglophone au Cameroun, dont une politique de restriction des visas pour les personnes soupçonnées d’entraver une résolution pacifique de la crise qui déchire les régions du sud-ouest et du nord-ouest du pays depuis octobre 2016.
Enfin nous irons à Alger pour évoquer la campagne de vaccination dans le pays. Plusieurs centres ont ouvert leurs portes et les soignants proposent de vacciner soit avec le sérum chinois Sinopharm, soit avec le Britannique AstraZeneca. Une mesure accueillie plutôt positivement par la population alors que les services sanitaires constatent une augmentation des cas de Covid-19.
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