Africa-Press – Côte d’Ivoire. Présent ce jeudi 16 février 2023 à Dabou pour le lancement de la deuxième phase du Contrat de Désendettement et de développement (C2D2) en faveur des jeunes de la région des grands ponts, le ministre de la promotion de la jeunesse, de l’emploi jeunes et du service civique, Mamadou Touré, n’a pas manqué l’occasion de répondre au porte-parole du PDCI, en l’occurrence l’honorable Brédoumy Soumaila.
Ce dernier, lors d’une rencontre avec la presse, tenue, mardi dernier, avait révélé que le département ministériel conduit par Mamadou Touré, faisait partie des ministères à la traine en termes de résultats. Ce ministère, selon Bredoumy, ferait partie des quinze derniers d’après un classement établi par la cour des comptes.
Tout naturellement, la réponse du côté du ministre n’a pas tardé et c’était ce jeudi à Dabou.
« Nous ne sommes pas là pour faire de la politique, mais il y a le porte-parole d’un parti politique qui a dit lors d’une conférence de presse qu’il n’y a aucune actions concrète menée en faveur des jeunes et qu’il n’y a aucune lisibilité sur ce qui est fait pour les jeunes. Je voudrais l’inviter officiellement à Dabou, pour qu’il vienne voir la réalité de l’action gouvernementale en faveur des jeunes auprès du président du conseil régional des grands ponts qui est du même parti politique que lui. Qu’il vienne ici pour voir ces 820 jeunes qui vont bénéficier de financement dans le cadre du C2D2. Qu’il vienne voir également tous ces jeunes qui ont bénéficié des différents programmes. C’est important pour nous, parce que nous avons un défi important en ce qui concerne les jeunes et je crois fondamentalement que les questions d’insertion des jeunes doivent faire l’objet d’un consensus national, Quel que soit le gouvernement aux affaires. Les défis de l’employabilité des jeunes, les défis sécuritaires, on ne peut pas en faire une question de politique politicienne. On devrait plutôt se mettre ensemble », a asséné Mamadou Touré.
Le ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi jeunes, a par ailleurs indiqué que le gouvernement, sur la question de l’insertion des jeunes, attend des propositions concrètes en vue d’améliorer les dispositifs déjà existants.
« Venir nier l’évidence face à des jeunes qui sont déjà sceptiques et qui n’osent pas tester le dispositif, cela peut les décourager davantage. Je l’invite donc à venir voir ce qui se fait dans la région des grands ponts, notamment pour les jeunes », a-t-il insisté.
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