Dérapages au parlement, Sansan Kambilé souhaite la fin des polémiques sur la vice-présidence

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Dérapages au parlement, Sansan Kambilé souhaite la fin des polémiques sur la vice-présidence
Dérapages au parlement, Sansan Kambilé souhaite la fin des polémiques sur la vice-présidence

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Sansan Kambilé ce jeudi à Abidjan

Le flot des confusions sur la question de la vice-présidence ne tarit pas. Si le garde des sceaux s’est expliqué mercredi dernier, il n’en demeure pas moins que le sujet est source de polémique en tout genre, comme en témoignent le chahut d’hier à l’Assemblée nationale qui a failli tourner en incident entre députés du pouvoir et de l’opposition.

Au centre des joutes verbales frôlant l’envolée de poings, l’absence de nomination d’un vice-président de la République qui indiffère théoriquement d’un côté et énerve politiquement de l’autre.

Contacté après la séance de la CAGI ce jeudi sur l’examen de deux projets de lois organiques, mesuré, le garde des sceaux s’est une fois de plus voulu clair.

Pour celui qui mercredi expliquait que l’absence de vice-présidence ne contrariait en rien le bon fonctionnement de l’exécutif, le sujet ne porte pas polémique et il nous l’explique.

« J’ai déclaré que l’absence du vice-président ne contrarie pas le fonctionnement de l’exécutif. Cela ne signifie en rien que ce poste est inutile, contrairement à ce que certains tentent de faire croire. », argue-t-il.

Le Ministre de la Justice nous rapporte que « La Constitution prévoit dans l’article 63 du 8 novembre 2016 qui reprend exactement la même formulation que celle du 3 novembre 1960 et du 1er aout 2000, que le Président de la République est le détenteur exclusif du pouvoir exécutif. En terme pratique cela signifie qu’il délègue ou peu déléguer une partie de ses pouvoirs au vice-président de la République ainsi qu’au Premier ministre et au gouvernement. Il s’agit donc d’une répartition des tâches au sein de l’exécutif. ».

Enfin, alors qu’Alassane Ouattara avait lui-même confessé s’être probablement trompé avec cette proposition, cette idée de vice-présidence qu’il pensait progressive et qui s’est avérée glissante finalement, pour l’ancien magistrat : « En l’absence du Vice-président, les pouvoirs qui lui avaient été délégués reviennent donc au président de la République qui les exerce. C’est à l’évidence un surplus de travail pour ce dernier, mais cela n’empêche en rien, et je le répète, le bon fonctionnement de l’exécutif. ».

Amy Touré

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