Dérives langagières pouvant créer des troubles sociaux, Amadou Coulibaly appelle la classe politique à la responsabilité

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Dérives langagières pouvant créer des troubles sociaux, Amadou Coulibaly appelle la classe politique à la responsabilité
Dérives langagières pouvant créer des troubles sociaux, Amadou Coulibaly appelle la classe politique à la responsabilité

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Depuis quelques jours la classe politique ivoirienne est abonnée à des dérives langagières qui menacent la cohésion sociale en cette année électorale. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’économie numérique et porte-parole du gouvernement appelle la classe politique à la responsabilité.

Selon lui, le Procureur peut s’auto saisir, comme il le fait régulièrement. Son souhait est que la classe politique sorte de cette situation et faire comme dans beaucoup de pays que les périodes électorales quand bien même elles pourraient être des périodes animées ne soient pas des périodes de tensions, de crises sociales.

«Notre pays est régi par des textes. Certains propos, s’il est avéré qu’ils menacent la cohésion sociale et dès lors, ils peuvent être apparentés à des encouragements aux troubles à l’ordre public, pourraient être l’objet d’une auto saisine du Procureur comme, il l’a fait régulièrement. A partir du moment où nous avons un cadre qui définit le règlement de ce genre de situation, nous n’avons pas à nous préoccuper de façon particulière mais par contre, il nous paraît important de lancer un appel à la responsabilité, un appel à l’apaisement de façon à ce que nous ne revivions pas ce qu’on a déjà vécu dans ce pays. C’est vrai que les périodes électorales sont des périodes de tension et de troubles. Mais ça ne devrait pas être une fatalité. Ces violences électorales ne sont pas récentes. Déjà à l’époque dans les années 80 déjà dans le cadre du parti unique, lorsque le parti qui était au pouvoir créait les conditions de ce qu’il avait appelé démocratie interne on avait déjà des actes de violence qui allaient à la destruction des biens à des cas de blessures ou de morts. Ce n’est pas nouveau et ça ne devrait pas être une fatalité. Nous devrons sortir de cette situation et faire comme dans beaucoup de pays que les périodes électorales quand bien même elles pourraient être des périodes animées ne soient pas des périodes de tensions, de crises sociales. Si cela a pu réussir ailleurs, il n’y a pas raison que cela ne réussisse pas chez nous. C’est un appel à la responsabilité de tous les acteurs politiques en tout état de cause la justice est là elle sait trancher quand il faut », a-t-il mentionné.

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