Deux ans après la fermeture de la frontière ivoiro-Burkinabée, des habitants de Ouangolo et Pôgô redoutent une menace sécuritaire

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Deux ans après la fermeture de la frontière ivoiro-Burkinabée, des habitants de Ouangolo et Pôgô redoutent une menace sécuritaire
Deux ans après la fermeture de la frontière ivoiro-Burkinabée, des habitants de Ouangolo et Pôgô redoutent une menace sécuritaire

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Transport des marchandises sur les voies de contournement à la frontière ivoiro-Burkinabée (DR)

Deux ans après la fermeture de la frontière ivoiro-Burkinabée à cause de la pandémie du COVID-19, des habitants de Ouangolodougou et Pôgô redoutent une menace sécuritaire avec le phénomène Djihadiste comme ils l’ont exprimé à KOACI, cette semaine.

C’est le cas d’un fonctionnaire, enseignant, domicilié à Ouangolodougou située à 28 Kilomètres de la frontière Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso sise à Laléraba et située à 85 Kilomètres de la frontière Côte d’Ivoire avec le Mali sise à Pôgô, sous le couvert de l’anonymat, qui révèle que malgré la fermeture de la frontière, « plusieurs voies de contournements desdites frontières et plusieurs voies au-delà ont été créées, d’où un véritable trafic de voyageurs, de trafiquants voire même de Djihadistes y passent tous les jours de jour comme de nuit pour rentrer à Ouangolo et à Pôgô en provenance de Burkina Faso et du Mali à bord des motos à deux roues et des moto à trois roues appelées tricycles pour toutes destinations en Côte d’Ivoire via Ouangolo et Pôgô. »

« Ces nombreuses voies clandestines de déplacements ont aussi favorisées plusieurs enlèvements de jeunes sans aucune nouvelle jusqu’à ce jour du mois de Janvier et les soupçons sont portés sur les Djihadistes », fait savoir notre interlocuteur.

Selon un autre habitant joint sur place, et également sous le couvert de l’anonymat, il y’a nécessité que la Côte d’Ivoire ouvre ses frontières terrestres avec le Burkina Faso et avec le Mali de sorte que les déplacements et voyages se fassent dans les cars de transport en commun qui passeront désormais aux frontières terrestres avec le Burkina Faso et avec le Mali afin que la Police d’immigration fasse efficacement les contrôles et mieux maîtriser l’immigration.

« Seule cette mesure pourra ainsi mettre fin aux déplacements et voyages de divers ressortissants à motos tricycles et motos à deux roues sur les voies créés pour rentrer à Ouangolo et à Pôgô pour toutes destinations en Côte d’Ivoire suite à la fermeture des frontières terrestres susmentionnées », préconise-t-il.

A en croire nos sources, des colis dont on ignore le contenu sont transportés du Burkina Faso pour la Côte d’Ivoire en passant par les voies de contournement.

« Nous avons l’impression que, les forces de l’ordre sont impuissantes face à ce trafic d’hommes et colis non identifiés sur Ouangolo en provenance du Burkina Faso pour toutes destinations en Côte d’Ivoire parce que les voies créés sont nombreuses pour renter sur Ouangolo et même par sur Pôgô en provenance du Mali », renchérit une autre source.

Les autorités sécuritaires ivoiriennes sont donc interpellées afin de s’imprégner de cette situation à la frontière ivoiro-Burkinabée afin de prendre des mesures idoines.

Pour rappel, suite à l’avènement du Coronavirus, les frontières terrestres de la Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso et avec le Mali ont été fermées depuis le 22 Mars 2020 jusqu’à ce jour du mois de Janvier 2023.

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