Africa-Press – Côte d’Ivoire. Un message de l’Etat-major signé du Général de Corps d’Armée, Lassina Doumbia, Chef d’Etat-Major Général des Armées, dans lequel il annonce au soldat la nomination d’un officier Supérieur du domaine de la Réglementation et des Affaires Juridiques, suscite des interrogations sur ‘avenir du Contre-Amiral, Ange Kessi.
Dans le document, le premier responsable de l’armée annonce la nomination du « Magistrat commandant Kouadio Konan Judicaël s/m. du groupement ministériel des moyens généraux (GMMG) commissaire du gouvernement par intérim, à compter du dimanche 1er janvier 2023. »
Selon nos informations, depuis le 1er janvier 2023 tous les Officiers Généraux des forces armées de Côte d’Ivoire ayant atteint la limite d’âge de leurs grades le 31 décembre 2022.
Il s’agirait notamment du Général de Division, Koné Mambi (au titre de l’armée de terre) et des Contre-Amiraux Kessi Kouamé Ange Bernard et Yao Dowlo N’Dri Athanase (au titre de la marine nationale).
En attendant l’officialisation du départ d’Ange Kessi de son poste de Commissaire de Gouvernement, il faut rappeler que, ce dernier, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en économie de l’université Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, a débuté sa carrière en tant que chargé d’études à l’agence judiciaire du Trésor ivoirien.
En 1987, il décide de rejoindre la marine nationale et réussit le concours d’entrée au cycle supérieur de l’École nationale d’administration de la marine de Cherbourg (France), dont il sort major. Après un master en droit maritime à l’Université maritime mondiale de Malmö (Suède), il met le cap sur le judiciaire, sort diplômé de l’ENA d’Abidjan (section magistrature), puis parfait sa formation à l’École de justice militaire de Newport (États-Unis).
L’officier n’a que 34 ans lorsque le président Henri Konan Bédié le nomme commissaire du gouvernement et procureur militaire d’Abidjan en avril 1999. Depuis, il a traversé tous les régimes, confirmé dans ses fonctions par le général Robert Guéï en 2000, puis par Laurent Gbagbo, et enfin par Alassane Ouattara.
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