Le PPA-CI fait son bilan d’un an d’existence, Gbagbo annoncé comme le candidat naturel pour la présidentielle de 2025

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Le PPA-CI fait son bilan d'un an d'existence, Gbagbo annoncé comme le candidat naturel pour la présidentielle de 2025
Le PPA-CI fait son bilan d'un an d'existence, Gbagbo annoncé comme le candidat naturel pour la présidentielle de 2025

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a tenu son Secrétariat général extraordinaire ce jour pour faire son bilan d’un an d’existence.

Cette réunion a été présidée par l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.

Le 9 août 2021, l’ancien président ivoirien lançait depuis Treichville un appel pour la création d’un nouvel instrument de lutte pour dit-il contourner la difficulté que représentait Pascal Affi N’guessan qui s’est accaparé le FPI.

Le 17 octobre 2021, au Sofitel Hôtel Ivoire, Laurent Gbagbo, revenu de huit (8) ans d’un périple judiciaire à la cour pénale internationale (CPI) porte sur les fonts baptismaux, son nouvel instrument de combat, le PPA-CI.

Pour souffler la première bougie de ce Parti, une réunion statutaire élargie aux structures spécialisées fut convoquée à la salle Lougah François du Palais de la culture de Treichville ce lundi 17 octobre 2022, comme sur place constaté par KOACI.

Marc-Arthur Hubert Oulaye, secrétaire exécutif du PPA-CI, ouvrant l’ordre du jour de ce secrétariat, a donné la parole au secrétaire général du Parti de Gbagbo pour un bilan d’un an d’existence de cette formation politique.

Il est donc revenu à Médard Damana Adia Pickass, secrétaire général du PPA-CI de faire le bilan de cette première année d’existence de ce Parti.

Le bilan s’est articulé autour de deux points majeurs, à savoir l’implantation du PPA-CI et son impact sur la vie sociopolitique du Pays.

Selon Pickass, les missions d’implantation du PPA-CI dans les différentes localités du Pays ont été accueillies d’un bon œil par les populations.

Sur toute l’étendue du territoire ivoirien, ce sont environ 24.362 comités de base qui ont été mis en place à la suite des différentes missions d’implantation, a précisé Damana Pickass.

Il ressort de ce processus d’implantation que cela a été une idée ingénieuse de commencer par les comités de bases.

“Nous devons intensifier notre présence au nord du Pays pour annuler les effets de désinformation à l’endroit de notre Parti. Le PPA-CI est un parti d’envergure nationale”, a expliqué Pickass.

En ce qui concerne l’impact du PPA-CI sur la vie sociopolitique de la Côte d’Ivoire, Damana Pickass a rappelé la visite de Gbagbo le 10 juillet 2021 à Bédié à Daoukro et celle du 27 juillet 2021 avec le président de la République Alassane Ouattara. Des rencontres témoignent selon Pickass du fait que Laurent Gbagbo, revenu de la Haye, s’est engagé pour la paix et la réconciliation nationale.

Pickass a rappelé que Laurent Gbagbo, dans le cadre de participer à la vie sociopolitique du Pays, a dénoncé plusieurs maux qui minent la société ivoirienne notamment l’urbanisation galopante, la cherté de la vie, la situation des étudiants et la question des 46 militaires injustement détenus, devenus de véritables otages au Mali.

En termes de perspectives, Damana Pickass a fait savoir que le PPA-CI participera aux élections locales de 2023.

Pour Pickass, ces élections locales constituent un test grandeur nature pour les élections présidentielles de 2025 avec la présence sur la terre ivoirienne de son leader.

“Nous n’attendons pas de faire la figuration. Pour les élections présidentielles de 2025, le président Laurent Gbagbo est notre candidat naturel. On n’élimine pas un candidat parce qu’il ne nous arrange pas. J’invite tous les camarades du Parti à beaucoup de cohésion”, a lâché Damana Pickass du haut du crachoir.

Enfin, celui qui s’était illustré en déchirant les résultats de la CEI en 2010 a annoncé que le parti, dont certains critiquent le fait qu’il aurait été “pris en otage” par Nady Bamba et Stéphane Kipré, revendique 24 363 comités de base et qu’après la baisse du cout de la carte de militant de 1000 à 300 Fcfa, seulement 131 780 militants (soit 39,5 millions de Fcfa récoltés , ndlr) disposeraient d’une carte ou d’un récépissé de paiement.

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