Le PPA-CI remet sur la table l’amnistie de Gbagbo, l’appel aux ministres de la Justice et de l’Intérieur sur le cas des magistrats et des policiers revenus d’exil

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Le PPA-CI remet sur la table l'amnistie de Gbagbo, l'appel aux ministres de la Justice et de l'Intérieur sur le cas des magistrats et des policiers revenus d'exil
Le PPA-CI remet sur la table l'amnistie de Gbagbo, l'appel aux ministres de la Justice et de l'Intérieur sur le cas des magistrats et des policiers revenus d'exil

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) tient à la loi d’amnistie en faveur de certains de ses cadres.

Le porte-parole du Parti de Gbagbo, est revenu, lors d’un rendez-vous avec la presse, sur les engagements pris lors du dernier dialogue politique entre le Gouvernement et les Partis politiques.

Selon Justin Koné Katinan, porte-parole du PPA-CI, s’il est vrai que les conclusions de la 5e phase du dialogue politique a permis d’enregistrer des « avancées », avec la réintégration de certains fonctionnaires dans les services publics, cette démarche reste du moins incomplète.

À titre d’exemple, l’ancien ministre de Gbagbo a évoqué la question des policiers et magistrats revenus d’exil qui n’ont pas encore été intégrés.

Félicitant la ministre Anne Ouloto, pour la réintégration de certains cadres du PPA-CI dans l’administration, Koné Katinan a demandé aux ministres de la Justice Sansan Kambilé et de l’Intérieur Vagondo Diomandé de se pencher sur le cas des magistrats et des policiers de retour d’exil, qui n’ont toujours pas été réintégrés à leurs postes.

L’un des points majeurs de cette rencontre entre Koné Katinan et les journalistes ,était la question de l’amnistie de Laurent Gbagbo et certains cadres du PPA-CI.

En effet, si le 30 novembre 2022, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est réinscrit sur la liste électorale, ce dernier, certes acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), reste tout de même sous le coup d’une condamnation à vingt ans de prison en Côte d’Ivoire.

La grâce présidentielle accordée par le chef de l’État ivoirien en août 2022 au cours de l’adresse à la nation, ne permet pas à Laurent Gbagbo de recouvrer ses droits civiques.

Ainsi, dans le cadre des prochaines élections locales de 2023 et la présidentielle de 2025, et ce, avant la publication de la liste provisoire des électeurs au plus tard début juin 2023 (trois mois avant les élections locales NDLR), Justin Koné Katinan, demande au Gouvernement ivoirien le respect des engagements pris au dernier Dialogue politique.

« Une des résolutions, c’était de prendre une loi d’amnistie pour corriger les injustices qui ont été faites à toutes les personnes qui ont été abusivement condamnées et privées de leurs droits civiques. Le chef de l’État a fait une grâce, ce n’est pas ce que nous lui avons demandé. En-tout-cas, il faut trouver un mécanisme pour permettre, comme l’a souhaité le Dialogue politique, à ces personnalités de revenir et de réintégrer une vie normale. », a fait savoir le natif d’Arikokaha, Justin Koné Katinan.

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