Mise en œuvre de la réconciliation nationale, des acteurs de la société civile réfléchissent sur le rapport final de la CDVR pour la consolidation de la paix

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Mise en œuvre de la réconciliation nationale, des acteurs de la société civile réfléchissent sur le rapport final de la CDVR pour la consolidation de la paix
Mise en œuvre de la réconciliation nationale, des acteurs de la société civile réfléchissent sur le rapport final de la CDVR pour la consolidation de la paix

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Yoli-Bi Koné Margueritte

Les concepts de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale ont du mal ces vingt dernières années à se faire une place de choix dans le cœur des Ivoiriens. De nombreuses initiatives sont prises par les gouvernants dans ce sens, mais finalement, elles atteignent rarement l’objectif escompté.

Le Réseau Ouest-Africain pour l’Edification de la Paix ou en anglais West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) session Côte d’Ivoire, qui a fait le même constat sur cette question, a décidé d’entrer en laboratoire pour réfléchir sérieusement sur le sujet, afin d’aider l’Etat à poser les bases d’une vraie réconciliation en Côte d’Ivoire.

Depuis, ce jeudi 10 mars 2022, il organise donc à Abidjan plus précisément dans la commune de Cocody Angré, un séminaire national sur la réconciliation avec pour thème : « Bilan des recommandations du rapport final de la CDVR » qui s’achèvera le vendredi 11 mars.

Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Contribution de la société civile à la réduction de la violence post-électorale 2020 en Côte d’Ivoire » et est financé par OSIWA. Il vise à contribuer aux efforts de paix de l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le Ministère de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale et le Ministère de la Solidarité et la Lutte contre la Pauvreté.

Pour ce séminaire, le document de base sur lequel s’appuient le WANEP et ses 25 participants pour mener les réflexions, est le rapport final de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR). L’objectif, est de faire l’Etat des lieux des efforts de réconciliation entrepris par les différents acteurs notamment l’Etat et la Société Civile, dresser le bilan de la mise en œuvre des recommandations de la CDVR, relever les nouvelles priorités pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire et produire un rapport du bilan de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.

Cette rencontre est meublée par des communications, des travaux en ateliers et des séances en plénière. Les 25 participants sont issus des structures étatiques, des groupes religieux, du monde universitaire, des juristes, des organisations de la société civile, des instituts de recherche, des politologues analystes, les chefferies traditionnelles et autres.

Repartis en quatre groupes présidés par un expert, chaque participant a travaillé sur une thématique sur la base des recommandations contenues dans le rapport de la CDVR. Il aura la possibilité d’ajouter d’autres recommandations pertinentes susceptibles de poser les bases de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.

Après la restitution des travaux en groupe, une restitution en plénière sera faite pour faire la synthèse de tous les résultats des travaux issus des quatre groupes. Le comité scientifique mis en place sera chargé de relever toutes les recommandations résiduelles ou nouvelles pour la consolidation de la paix.

Le document final du séminaire comportant à priori les axes de réflexion pour mettre en œuvre la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire sera édité juste après le séminaire et mis à la disposition du gouvernement pour orienter les initiatives dans le sens de la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. L’on note la présence à ce séminaire des experts en questions de réconciliation comme maitre Offoumou Kaudjhis, docteur Kouao Geoffroy, docteur N’Guessan Sylvain, docteur Flan Moquet César, Coulibaly Tiohozon, directeur général de l’Observatoire de la Solidarité et de la Cohésion Sociale. Au niveau du Wanep-Côte d’Ivoire, la présidente du Conseil d’Administration, Yoli-Bi Koné Margueritte, avait à ses côtés, la coordinatrice nationale et le chargé dudit projet, Dano Servet Pacco.

Wassimagnon

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