Africa-Press – Côte d’Ivoire. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, lors de sa 61e session ordinaire, avait instruit le Président de la Commission de poursuivre les discussions avec les États membres et le cas échéant, avec d’autres parties prenantes, afin de parvenir à un consensus sur les questions en suspens pour finaliser la révision du Protocole additionnel de 2001 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance.
Afin de mettre en œuvre cette directive de la Conférence, le Président de la Commission de la CEDEAO a approuvé le déploiement d’une mission consultative dont l’objectif est de favoriser les consultations entre les États membres et les autres parties prenantes concernées, sur le projet de révision du protocole additionnel.
Ces consultations ont pour objectif de trouver un consensus, conformément aux instructions de la Conférence, tout en remédiant aux lacunes liées à l’évolution de la gouvernance politique et à la situation sécuritaire dans la région. Les consultations vont aussi permettre de synthétiser les domaines de préoccupation et de trouver un consensus en vue de l’adoption du projet de document révisé.
Arrivée à Abidjan le 27 avril 2024, la mission est composée de deux éminents experts, quatre membres du personnel de la Commission de la CEDEAO et un rapporteur. Cette mission aura lieu du 29 avril au 1″ mai 2024. Les experts ont entamé, ce lundi 29 avril, les consultations avec les représentants du gouvernement et les parties prenantes en Côte d’Ivoire sur les préoccupations spécifiques relatives au projet de document révisé. Ils ont été reçus dans l’après-midi du lundi 29 avril par Wautabouna Ouattara, ministre délégué auprès du ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.
Au terme de cette rencontre, le professeur Babacar Gueye, membre de l’équipe de facilitateur de la CEDEAO et Docteur Aïcha sont revenus sur l’objectif de leur mission.
« Nous avons été désignés comme facilitateur par la CEDEAO pour venir discuter avec les autorités ivoiriennes du protocole de la CEDEAO révisé, protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance. Comme vous le savez la CEDEAO est très attachée à la démocratie et à la bonne gouvernance et donc elle a jugé bon d’apporter des modifications, des améliorations au protocole tel qu’il existe actuellement et la Côte d’Ivoire fait partie des acteurs clés de ce travail que la CEDEAO est en train d’entreprendre pour approfondir la démocratie », a mentionné, le facilitateur, le Professeur Babacar Gueye, tout en confiant à la presse que quelques divergences ont été soulevées et qu’il fallait les aplanir.
« Mais, comme dans toute discussion autour de l’entretien dans l’acte additionnel, il y a parfois quelques petites divergences qu’il faut aplanir. Nous sommes venus dans ce cas-là, permettez-moi de ne pas énumérer ces divergences. Est-ce que ce protocole révisé fait l’objet de consensus, est-ce que pour la plupart de ces dispositions, il y a un très grand consensus qui se construit autour de ce protocole. Il y a quelques petites divergences qui doivent être encore discutés, c’est tout », a-t-il poursuivi.
Notons que le Protocole vise à approfondir le protocole de 2001. Ce protocole va plus loin que celui de 2001 dans l’approfondissement de la démocratie dans le cadre de la CEDEAO.
L’expert, le professeur Babacar Gueye a affirmé que la Côte d’Ivoire a assumé la présidence de la CEDEAO et le pays a joué un grand rôle à l’occasion des discussions autour de ce protocole qui est en train d’être finalisé.
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