Africa-Press – Côte d’Ivoire. Bamako accuse les 49 soldats ivoiriens d’être des « mercenaires » venus déstabiliser la transition. Ce qu’Abidjan dément fermement.
Les autorités ivoiriennes ont demandé, le mardi 12 juillet, au Mali de libérer « sans délai, les militaires ivoiriens injustement arrêtés ».
Le porte-Parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali ( MINUSMA), Olivier Salgado, soutient que ces soldats interpellés à l’aéroport de Bamako ne font pas partie de l’un des contingents de la MINUSMA.
Selon ce dernier, ces soldats sont déployés depuis plusieurs années au Mali dans le cadre d’un appui logistique pour le compte de l’un de leurs contingents.
« D’après nos informations, leur relève du 10 juillet aurait été préalablement communiquée aux autorités nationales », souligne M. Salgado via son compte officiel.
Il précise que, les Éléments Nationaux de Soutien (NSE) sont des effectifs nationaux déployés par les Pays Contributeurs de Troupes, en soutien à leurs contingents, puis d’expliquer.
« Il s’agit d’une pratique communément appliquée dans les Missions de maintien de la paix. Ils ne sont pas comptabilisés dans les effectifs de la MINUSMA. Les relèves des contingents de la MINUSMA sont planifiées et s’effectuent en accord avec les autorités maliennes. Nous œuvrons à ce que les relèves de contingents originaires d’Afrique de l’Ouest, qui accusent un retard du fait de l’absence des autorisations requises, puissent intervenir au plus tôt », a expliqué le porte-parole de la MINUSMA , Olivier Salgado.
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