Présidentielle de 2020, recadré par Méambly, Mabri révèle avoir quitté clandestinement le pays en pirogue après la création du CNT

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Présidentielle de 2020, recadré par Méambly, Mabri révèle avoir quitté clandestinement le pays en pirogue après la création du CNT
Présidentielle de 2020, recadré par Méambly, Mabri révèle avoir quitté clandestinement le pays en pirogue après la création du CNT

Africa-Press – Côte d’Ivoire.

Près de deux après la présidentielle de 2020, Albert Mabri Toikeusse, révèle avoir quitté clandestinement le pays en pirogue après la création du Conseil National de Transition (CNT).

« Le jour où j’ai fui Abidjan en pirogue pendant la crise électorale de 2020 (…) « Le 3 novembre 2020, j’étais chez moi, à Abidjan. La présidentielle venait d’avoir lieu, les résultats officiels devaient tomber incessamment, et nous avions déjà annoncé que nous ne les reconnaissions pas. La veille, l’opposition – dont je faisais partie à l’époque avait proclamé le Conseil national de transition (CNT). Nous devions tous nous retrouver chez Henri Konan Bédié pour lui donner un contenu et le structurer. Je m’apprêtais à me mettre en route quand on m’a informé que la maison de l’ancien président avait été encerclée par la police. J’ai tenté de joindre ses services du protocole et de sécurité. Personne ne décrochait. J’ai ensuite essayé de joindre Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Sans succès non plus. J’ai alors compris que je ne devais pas y aller… », raconte le président de l’UDPCI, qui a fait retour au sein de la coalition au pouvoir, le RHDP en septembre dernier.

Mabri Toikeuse par ailleurs récemment sérieusement interpellé par le vaillant Méambly quant à sa responsabilité dans les morts de la tentative “morte née” de prise du pouvoir en 2020. Dans une déclaration dont copie a été transmise à KOACI, celui qui avait stoppé l’hémorragie naissante dans le Guémon sur demande d’Hamed Bakayoko qualifie de “dégueulasse” le jeu politique de son ancien camarade du MEECI.

“Décidément, Mabri ne connait pas la honte ! Voilà des gens qui se sont regroupés en une association de malfaiteurs, qui ont voulu renverser le régime et les Institutions par un coup d’État, qui envisageaient d’assassiner le Président, des gens qui ont provoqué la mort de plusieurs citoyens innocents et qui, comme des lâches, s’enfuient avec leurs familles au Ghana, en prétextant craindre pour leur sécurité ! Comportement vraiment ignoble ! Dégueulasse ! Ces gens-là ont le droit de faire mourir les autres, mais eux, ils doivent vivre par tous les moyens ! Vraiment triste !”, les mots de l’ancien président du conseil régional du Guémon en disent long sur l’ambiance politique qui règne dans le grand ouest à l’approche des locales de 2023.

Donatien Kautcha, Abidjan

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