Rapport d’activités 2021, l’IGE rassure que les Ministères, EPN, Sociétés d’Etat se conforment généralement aux règles et procédures prescrites

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Rapport d'activités 2021, l'IGE rassure que les Ministères, EPN, Sociétés d'Etat se conforment généralement aux règles et procédures prescrites
Rapport d'activités 2021, l'IGE rassure que les Ministères, EPN, Sociétés d'Etat se conforment généralement aux règles et procédures prescrites

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le vice-Président de la République Tiémoko Meyliet Koné, a reçu, ce jeudi 23 février 2023 à l’Auditorium de la Primature, des mains de l’Inspecteur Général d’Etat, Théophile Ahoua N’Doli, le Rapport d’Activités de l’Inspection Générale d’Etat (IGE), de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et des Inspections Générales des différents ministères, pour l’exercice 2021.

Dans la présentation faite à cette occasion, Théophile Ahoua N’Doli a indiqué qu’au cours de cet exercice, les organes de contrôle de l’ordre administratif (IGE, IGF et IGM) ont réalisé 225 missions de contrôles, auxquelles s’ajoutent 483 missions de vérifications comptables, soit au total 708 missions de contrôles.

Grace à ces efforts, la mise en œuvres des recommandations a connu un taux de réalisation de 67% contre 49% au cours des exercices 2018, 2019 et 2020.

«Cette hausse est encourageante. Mais, elle est surtout une invitation à en faire d’avantage car notre objectif, à défaut d’avoir 100%, est de parvenir, très rapidement, à un taux avoisinant 85 à 90% », a indiqué l’Inspecteur Général d’Etat.

Toujours pour l’exercice 2021, M. N’Doli a indiqué que l’IGE a mené des activités de réforme à travers, notamment l’élaboration, d’une part, des manuels et guides d’audit de l’ensemble des organes de contrôles de l’ordre administratif, et, d’autre part, du cadre de référence pour la pratique professionnelle de l’audit interne dans l’administration publique.

«Nous avons également démarré les travaux de certification du système de management de l’IGE à la norme ISO 9001. Enfin, nous avons signé une Convention de coopération avec la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), pour permettre à l’IGE d’effectuer les investigations et audits nécessaires pour le compte de la HABG lorsque celle-ci est saisie de soupçon de corruption ou de prévarication. Une convention similaire est en cours d’examen avec le Ministère en charge de la Bonne Gouvernance ».

Au titre des constats, l’IGE a relevé que dans leur grande majorité, les structures auditées (Ministères, EPN, Sociétés d’Etat) se conforment généralement aux règles et procédures prescrites par les textes régissant leurs différentes structures. Ces constats rassurants ne sauraient, cependant, occulter quelques dysfonctionnements relevés à l’occasion des différentes missions réalisées en 2021.

Au titre des difficultés, Théophile Ahoua N’Doli a évoqué l’insuffisance des moyens humains, financiers et matériels nécessaires pour assurer la conduite des missions selon les normes internationales, et une couverture optimale de l’univers d’audit.

« L’IGE ne dispose que d’une force opérationnelle de vingt-neuf (29) acteurs de contrôles, dont treize (13) Inspecteurs d’État et seize (16) Auditeurs, contre cinquante-cinq (55) personnes au moins, recommandées par les conclusions de l’audit effectué par le cabinet EY (à notre propre demande), pour tenir compte du vaste champ d’intervention de l’IGE couvrant au moins mille trente (1 030) structures à auditer et inspecter », a ajouté, M. N’Doli.

Au regard de ces constats et difficultés, l’Inspecteur Général d’Etat recommande le renforcement des capacités opérationnelles de tous les corps de contrôles administratifs, au niveau notamment de l’analyse financière, de l’analyse de performance, et de l’évaluation des politiques publiques.

Il souhaite aussi la prise des textes devant encadrer la professionnalisation de l’audit et du contrôle interne dans l’Administration publique, recommandés par les Directives de l’UEMOA, lesquels textes ont fait l’objet de projets validés dans le cadre du CONAFIP (Comité National des Finances Publiques) et dont les structures de contrôle attendent, depuis un certain temps, l’examen et l’adoption par le Conseil de Gouvernement et le Conseil des Ministres.

«Ces textes permettront également d’adopter le cadre organisationnel qui doit aider les Ministères à intégrer le management des risques dans leurs activités, en vue de combler les lacunes identifiées dans les pratiques existantes de management des risques », a-t-il souligné.

Intervenant à son tour, le Vice-président de la république, Tiémoko Meyliet Koné a rappelé que la question de la bonne gouvernance est placée au cœur des préoccupations du Président de la République, Alassane Ouattara.

Tiémoko Meyliet Koné a félicité l’IGE pour le travail abattu, en vue de veiller au bon fonctionnement de l’administration, et la bonne gestion des deniers publics.

Le Vice-président a invité tous les acteurs notamment les gestionnaires des biens et des deniers publics à s’inscrire sans réserve dans la vision du Président de la république qui est de faire de la bonne gouvernance un pilier essentiel de son programme de gouvernement.

Il a assuré que le rapport sera transmis au chef de l’Etat Alassane Ouattara, promettant que toutes les dispositions seront prises en vue de la mise en œuvre des recommandations.

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