Retrait de Gbagbo sur la liste électorale depuis 2020, Kuibiert : « on me prête des intentions, alors que ce n’est pas moi qui retire les droits civiques et politiques »

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Retrait de Gbagbo sur la liste électorale depuis 2020, Kuibiert : « on me prête des intentions, alors que ce n'est pas moi qui retire les droits civiques et politiques »
Retrait de Gbagbo sur la liste électorale depuis 2020, Kuibiert : « on me prête des intentions, alors que ce n'est pas moi qui retire les droits civiques et politiques »

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le débat sur le retrait de Laurent Gbagbo de la liste électorale était sur toutes les lèvres, lors de la cérémonie organisée, ce samedi 20 mai 2023, par la Commission Électorale Indépendante (CEI), pour remettre aux partis politiques, la liste électorale provisoire issue de la dernière révision, en prélude aux prochaines élections.

Accusée d’être à la base de cette situation qui n’est pas de nature à plaire au Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), la CEI, par la voix de son président, Ibrahime Coulibaly Kuibiert, a tenu à expliquer à ses détracteurs qu’il n’est pas celui qui fait entrave aux droits civiques et politiques de l’ancien président de la république de Côte d’Ivoire.

” Ce n’est pas moi qui ai jugé le président Gbagbo, je suis chargé tout simplement, conformément à l’article 4, et sur instruction des juridictions compétentes, de radier de la liste électorale, les personnes qui sont déchues de leurs droits civiques et politiques. Là où on retire les droits civiques et politiques, je n’y suis pas. On me prête toutes sortes d’intentions, on fait croire que c’est la CEI qui refuse d’intégrer Gbagbo sur la liste électorale, alors que je n’y suis pour absolument rien. Ce n’est pas moi qui prends les décisions de condamnation. Les personnes qui les prennent sont au tribunal”, a-t-il expliqué.

Ibrahime Coulibaly Kuibiert a dans le même temps, proposé aux responsables du PPA-CI, d’utiliser la voie politique, pour essayer de trouver une issue favorable à cette situation.

” La CEI fonctionne sur deux bases. La première, c’est la loi et la deuxième, ce sont les accords politiques. Allez dans le domaine du politique, allez là-bas et discutez. Et dès que les accords politiques entérinent cela, nous allons exécuter. Qui sommes-nous pour ne pas accepter ? En tout cas, moi, je ne me vois pas réfractaire pour m’opposer à un accord politique. La preuve, le PPA-CI n’était pas membre de la CEI, maintenant, ils le sont. Cela veut dire que les accords politiques font partie des règles qui régentent la CEI”, a fait savoir le magistrat hors grade.

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