Retrait du Burkina, Mali et Niger de la CEDEAO, le PPA-CI solidaire aux trois Etats, exprime son regret devant cette crise de confiance

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Retrait du Burkina, Mali et Niger de la CEDEAO, le PPA-CI solidaire aux trois Etats, exprime son regret devant cette crise de confiance
Retrait du Burkina, Mali et Niger de la CEDEAO, le PPA-CI solidaire aux trois Etats, exprime son regret devant cette crise de confiance

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le dimanche 28 janvier 2024, dans une déclaration commune, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont annoncé leur retrait immédiat de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision, prise de manière synchronisée et soulignée par une déclaration commune, expose des tensions latentes et met en lumière des préoccupations profondes.

Les trois États ont justifié leur décision en accusant la CEDEAO de s’éloigner des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme. Ils ont affirmé également que l’organisation est sous l’influence étrangère, trahissant ainsi ses principes fondateurs. Selon leur communiqué, la CEDEAO serait devenue une menace pour ses États membres, négligeant son rôle de garant du bonheur des populations.

Les reproches se cristallisent autour de la gestion de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Les États membres de l’AES ont estimé que la CEDEAO n’a pas apporté un soutien adéquat dans cette lutte existentielle. De plus, ils critiquent sévèrement les sanctions imposées, jugées illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables, qui ont exacerbé les difficultés des populations déjà éprouvées par des années de violence terroriste.

Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), dirigé par l’ancien Président Laurent Gbagbo, dans une déclaration parvenue à KOACI, exprime son regret devant cette crise de confiance. Depuis le début de la crise, le PPA-CI fait savoir qu’il a attiré l’attention sur les conséquences néfastes des mesures de rétorsion de la CEDEAO envers les États en crise.

La déclaration du PPA-CI signé par son président exécutif Sébastien Danon Djédjé fait remarquer l’utilisation jugée excessive et impertinente des sanctions contre le Mali, prévenant des dangers d’une guerre de la CEDEAO au Niger en 2023. Le parti de Laurent Gbagbo a mis en garde contre l’instrumentalisation des institutions communautaires pour résoudre des crises politiques internes, soulignant les souffrances persistantes des populations ivoiriennes suite à la crise de 2011.

Le PPA-CI, qui se dit défenseur du panafricanisme, continue de plaider pour une intégration sous-régionale et africaine véritable. Il exprime dans sa déclaration une solidarité totale envers les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger, appelant à soutenir toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à leurs souffrances.

Dans une démarche unitaire, le PPA-CI a appelé les dirigeants de la sous- région, la classe politique, les organisations et la société civile à tirer des leçons de ce retrait. Il propose une réflexion urgente sur un nouveau cadre institutionnel, ou à défaut, une révision en profondeur du cadre existant, afin d’assurer une intégration régionale alignée sur les idéaux des pères fondateurs et répondant aux aspirations des peuples.

Enfin, le PPA-CI se déclare prêt à participer activement à toute initiative dans cette direction, soulignant l’importance d’une approche unitaire face aux défis géostratégiques contraires aux intérêts des populations.

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