Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le ministre Mamadou Touré, en charge de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et Porte-parole adjoint du gouvernement, était hier mercredi 16 juillet 2025 face à la presse.
Depuis les locaux de son département ministériel au Plateau, il a procédé au lancement officiel de la seconde édition de la Foire nationale de l’emploi et du recrutement.
Cette seconde édition s’ouvrira à partir du 24 juillet 2025 et prendra fin le 31 juillet de la même année. Ce lancement constitue aussi le début des inscriptions pour les jeunes.
Cette seconde édition offre 62 052 opportunités d’insertion professionnelle.
La spécificité de cette seconde édition est que, contrairement à la première édition qui a été circonscrite à Abidjan, la seconde, quant à elle, s’étendra sur l’ensemble du territoire national.
Notamment dans les chefs-lieux des 26 régions dotés d’antennes régionales de l’Agence Emploi Jeunes.
Elle se déroulera donc en deux étapes:
Du 24 au 26 juillet 2025 dans le District Autonome d’Abidjan, et du 29 au 31 juillet 2025 pour la seconde étape.
Une innovation majeure a été introduite pour rendre plus dynamique cette seconde édition: il s’agit de la digitalisation accrue du processus, qui aura pour avantage de permettre aux jeunes de consulter en ligne et de postuler avant même les foires, ce qui va faciliter les recrutements.
Les 62 052 opportunités nécessiteront la mobilisation d’un montant total de 6,9 milliards FCFA.
Ces opportunités incluent, entre autres:
3 582 emplois salariés, 6 508 pour les stages de qualification, 3 277 concernent les stages de validation, 24 564 opportunités d’immersion, 5 487 pour les formations, 3 299 pour les THIMO, enfin 15 335 concernent l’entrepreneuriat.
Après avoir présenté les nombreuses opportunités qu’offre cette seconde édition, le ministre Mamadou Touré a expliqué le rôle crucial joué par cette initiative portée par son département ministériel et qui entre dans le cadre du Programme Jeunesse Gouvernement 2023-2025, visant à résorber l’épineuse question du chômage des jeunes.
« La Foire de l’Emploi et du Recrutement est un carrefour de rencontres, un catalyseur d’opportunités et une plateforme unique qui met en relation directe les demandeurs d’emploi, les entreprises, les institutions de formation et les structures de financement.
Elle incarne notre volonté commune de faciliter l’accès à l’emploi, de promouvoir l’entrepreneuriat et de renforcer l’employabilité de nos jeunes », a commenté le ministre Mamadou Touré à cette occasion.
Il a ensuite appelé à la mobilisation à la fois de tous les acteurs partenaires étatiques et privés impliqués dans ce programme, ainsi que des jeunes, pour un succès de cette seconde édition.
Enfin, le ministre Mamadou Touré, dans son développement, a fait le bilan de la première édition, qui s’est tenue du 03 au 09 mars 2025, se réjouissant du succès enregistré.
La précédente édition, dira-t-il, a mobilisé 53 921 opportunités d’insertion pour une prévision initiale de 42 165.
Annonçant la prise en charge effective de 42 625 jeunes, soit un taux de 79,05 %.
Par exemple, cette première édition a permis de recruter 2 033 jeunes en emplois salariés, 11 895 pour les stages, 17 175 ont bénéficié de formation.Elle a coûté au total plus de 1,6 milliard FCFA, allant au-delà de l’objectif initial de 1,5 milliard FCFA.
Il faut noter que le succès enregistré lors de la première édition constitue un catalyseur pour la poursuite de cette initiative, espérant qu’elle contribuera à résoudre considérablement l’épineuse question du chômage des jeunes.
Avant l’intervention du ministre, son collaborateur Jean-Louis Kouadio, Administrateur Emploi Jeunes, a présenté la seconde édition et commenté les résultats de la première édition.
Un film institutionnel retraçant les acquis de la première édition a été projeté à cette occasion.
Il a mis en lumière les avantages que constitue la Foire de l’Emploi et du Recrutement.
« C’est un carrefour de rencontres, un catalyseur d’opportunités. C’est une plateforme unique qui met en relation directe les demandeurs d’emploi, les entreprises, les institutions de formation et les structures de financement », a commenté pour sa part M. Kouadio.
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