Un militaire et un VDP Burkinabé arrêtés à la frontière, Amadou Coulibaly confirme: ” ils ont été pris parce qu’ils sont rentrés de façon illégale sur le territoire Ivoirien”

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Un militaire et un VDP Burkinabé arrêtés à la frontière, Amadou Coulibaly confirme:
Un militaire et un VDP Burkinabé arrêtés à la frontière, Amadou Coulibaly confirme: " ils ont été pris parce qu'ils sont rentrés de façon illégale sur le territoire Ivoirien"

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, a confirmé à la fin du Conseil des ministres tenu, ce mercredi 17 avril 2024 au Palais présidentiel, qu’un militaire et un VDP en provenance du Burkina Faso ont été arrêtés en Côte d’Ivoire.

Selon lui, ces hommes en armes sont entrés de façon illégale sur le territoire ivoirien. Le ministre Amadou Coulibaly a rassuré qu’en dépit de cette arrestation les contacts entre les autorités ivoiriennes et burkinabé ne sont pas interrompus.

« Oui, nous confirmons qu’un militaire et un VDP ont été pris, parce qu’ils sont rentrés de façon illégale sur le territoire Ivoirien, c’est vrai. Les contacts ne sont pas rompus, comme je ne cesse de le dire avec nos frères du Burkina et donc les états-majors se parlent et je pense que très bientôt, il y aura une rencontre qui va permettre de régler toutes ces questions et permettre à nos pays de retrouver donc leur fraternité d’antan. Donc, il n’y a pas de problème particulier. Les contacts ne sont pas rompus. Les échanges ont lieu et il est prévu que les États majeurs se parlent pour pouvoir donc régler les petites questions de franchissement des frontières qui existent entre nos deux pays. J’ai expliqué que ce n’est pas la première fois que cela arrive, il est déjà arrivé au milieu de la Guinée par exemple dans les deux pareils incidents où ce sont des militaires guinéens qui franchissent la frontière de la Côte d’Ivoire ou alors des Ivoiriens qui franchissent la frontière de la Guinée. Nos frontières sont ce qu’elles sont et ne sont pas totalement tracées. Il existe une commission au niveau de la CEDEAO qui justement travaille à la délimitation des frontières, mais en attendant, lorsque ce genre d’événement arrive, on peut entre nous trouver les ressources nécessaires pour pouvoir régler et c’est ce qui va se passer avec le Burkina et très vite les choses vont rentrer dans l’ordre », a expliqué, le porte-parole du gouvernement.

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