Africa-Press – Côte d’Ivoire. Photo montage Koaci
Le Tandem FIFA-CAF est une nouvelle fois intervenu dans le processus électoral de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) qui a démarré le samedi 05 mars 2022.
Dans un courrier adressé au Comité de Normalisation de la FIF (CONOR-FIF), les deux instances s’insurgent contre la décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) du 26 février 2022 et pourtant souveraine, de ce que les candidats puissent être parrainés par huit membres actifs de l’instance fédérale.
Soit : trois clubs de Ligue 1, deux clubs de Ligue 2, deux clubs de la Division 3 et Un (01) Groupement d’intérêts.
Une décision approuvée par la majorité des clubs, mais rejetée par la FIFA et la CAF.
Mme Mariam Dao Gabala était au parfum de ce qui se tramait depuis Zurich et le Caire, car selon nos informations, elle avait été informée par ses mandants, qu’il fallait absolument quatre parrainages pour permettre à tous d’être candidats aux élections du 23 mars 2022.
Nous apprenons qu’elle avait eu injonction d’expliquer cela à tous les clubs, mais, elle a préféré joué le jeu, pour avoir une rallonge de son mandat qui a expiré depuis décembre 2021.
Nul n’est dupe dans la sphère footballistique, si la FIFA et la CAF exigent seulement quatre parrainages, là où, l’Assemblée Générale souveraine a décidé 08, c’est juste pour voler au secours de leur « protégé » Didier Drogba. Car ce dernier et malgré la réduction des parrainages aurait toujours des difficultés pour les réunir.
Avec la complicité des membres du Conor-FIF, l’ancien capitaine des éléphants de Côte d’Ivoire assuré du soutien de la FIFA est une fois de plus, le grand gagnant du nouveau blocage du processus électoral. Car, c’est à lui seul que profite cette décision et non aux potentiels candidats que sont, Sory Diabaté et Idriss Diallo.
L’arrêt du processus électoral est également une aubaine pour Dao Gabala et son équipe, qui après les échecs du Mondial 2022 et de la CAN 2021, veulent poursuivre leur mission en vue de la CAN 2023 qui sera organisée en Côte d’Ivoire.
Leurs différentes manœuvres pour repousser à chaque fois la date des élections ne sont plus à démontrer.
Les dirigeants de clubs ont désormais deux choix à faire : Soit, ils saisissent le Tribunal Arbitral des Sports (TAS) pour annuler la décision du tandem FIFA-CAF, où ils organisent rapidement une AG pour faire adopter leurs recommandations, afin d’organiser les élections dans un bref délai et mettre fin au mandat du CONOR-FIF. Cela reste une autre paire de manches…
Donatien Kautcha, Abidjan
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