300 travailleurs interdits d’accès à leurs sociétés pour activisme syndical, interpellent le Gouvernement pour leur intégration immédiate

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300 travailleurs interdits d'accès à leurs sociétés pour activisme syndical, interpellent le Gouvernement pour leur intégration immédiate
300 travailleurs interdits d'accès à leurs sociétés pour activisme syndical, interpellent le Gouvernement pour leur intégration immédiate

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les travailleurs ce vendredi à Yopougon (Ph KOACI)

Ils seraient au moins 300 travailleurs qui depuis 5 mois seraient jetés à la rue par leurs employeurs pour leur militantisme dans des syndicats implantés au sein de leurs entreprises.

Il s’agit des travailleurs qui précédemment exerçaient au sein des sociétés SDTM et Global Manutention.

Ce vendredi 03 décembre 2021 ils ont organisé une conférence de presse au centre d’écoute du sous quartier Wassakara dans la commune de Yopougon pour décrier leur misère et l’attitude de leur employeur, comme sur place constaté par KOACI.

M. Évariste Koudou sécretaire général de la centrale syndicale FGT-CI ( Fédération générale des travailleurs de Côte d’Ivoire ) l’un des animateurs de la conférence a dénoncé cette situation ces pires moments que vivent les 300 travailleurs après qu’ils soient interdits d’accès à leurs différentes entreprises depuis 5 mois suite une grève annoncée qui finalement n’a pas eu lieu.

” Les travailleurs des sociétés SDTM et Global Manutention vivent aujourd’hui une situation des plus désastreuses qu’on ne devrait la garder sous silence. En effet, depuis la mise en place des syndicats au sein des dites sociétés, les travailleurs membres de ces syndicats subissent des formes de harcèlements de menaces et de maltraitance sur leur lieu de travail”, dénoncent- ils dans un document dont ils ont fait lecture à cette occasion.

Dans les requêtes formulées auprès des autorités gouvernementales, le conférencier demande “la réintégration immédiate de ces travailleurs, le respect du droit du travail par les entreprises, que l’administration du travail soit outillée pour prendre des décisions afin de dissuader les employeurs qui ne respectent pas les droits des travailleurs. Et enfin qu’on donne la liberté aux travailleurs de manifester sans toutefois qu’ils soient brimés par la police”.

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Ils disent avoir adressé plusieurs courriers aux autorités compétentes qui sont restés sans suite.

Cette conférence de présence sonne pour eux comme une interpellation et un avertissement lancés aux autorités, si rien n’est fait ils comptent ” passer à la vitesse supérieure”, a averti le conférencier en présence de centaines de travailleurs et de plusieurs responsables syndicaux dans une salle qui a affiché complet.

Jean Chresus, Abidjan

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