Africa-Press – Côte d’Ivoire. “Les terres n’appartiennent pas à Koffikro. Koffikro est un campement. C’est l’administration qui a créé ce litige. La parcelle appartient au village Akouagban dans la sous-préfecture de Bingerville. C’est ce que les documents disent. Dans la réalité, l’administration sait que Koffikro n’est pas un village. Les gens veulent contourner la vérité (…) »
Diomandé Bêh a tenu ces propos à KOACI dimanche dernier à l’occasion du conflit foncier qui oppose cet opérateur économique avec les populations de Koffikro, sur une parcelle de terre.
Face aux propos de Diomandé Bêh, la notabilité de Koffikro a fait une sortie, dit-elle rétablir la vérité en brandissant un extrait du Journal officiel de l’Etat de Côte d’Ivoire qui date de 1995.
Dans cet extrait, il est bien mentionné que Koffikro est belle et bien un village et non un campement depuis le 14 juillet 1995, si l’on s’en tient au document en notre possession.
“Conforment « au décretN95-du 14 juillet 1995 portant modification du décret N. 80-1078 du 19 Septembre1980 fixant le ressort territorial des communes de Côte d’Ivoire et de quatre-vingt-dix–huit communes et portant rectification des limites territoriales d’une commune(…) Région du sud. Département d’Abidjan, commune de Bingerville, Art2. Le périmètre de la commune de Bingerville est rectifié pour englober dans ses limites les villages de Sehua-Yao, Koffikro, Achokoi et Akoyaté», précise l’extrait.
Le document
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En ce qui concerne, la paternité des terres objet de litige entre les deux parties, la notabilité a également exhibé la grosse d’une décision de justice indiquant que Agban a été débouté en 2019.
Notons que depuis bientôt trois mois, le village de Koffikro dans la sous- préfecture de Bingerville est en conflit ouvert avec un opérateur économique, Diomandé Bêh rapport à une opération de décapage de plus de 16 hectares qui devrait servir à une opération immobilière.
Depuis le mois de septembre 2021 les travaux ont débuté sur, le site avec la présence de bulldozers qui malheureusement se heurtent à l’opposition des jeunes et femmes de Koffikro, car selon eux Diomandé Bêh veut les déposséder de leurs terres.
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