Bouaké, les premières journées scientifiques du Coeur, du Rein et du Cerveau organisées à l’INFAS

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Bouaké, les premières journées scientifiques du Coeur, du Rein et du Cerveau organisées à l'INFAS
Bouaké, les premières journées scientifiques du Coeur, du Rein et du Cerveau organisées à l'INFAS

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les 8 et 9 décembre 2022, l’Institut National de Formation des Agents de Santé (INFAS) de Bouaké, a abrité les premières journées du Cœur, du Rein et du Cerveau, pendant lesquelles journées, les trois services du CHU de Bouaké notamment le service de Cardiologie, de Néphrologie et de Neurologie étaient réunies et ont échangé sur le thème “Protégeons les Organes Nobles”.

« Les maladies cardiovasculaires sont très souvent associées aux maladies neurologiques notamment les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) et aux maladies rénales notamment les insuffisances rénales. Les trois services du CHU de Bouaké c’est-à-dire le service de cardiologie, le service de Néphrologie et le service de neurologie, ont jugé bon de se réunir pour pouvoir partager leur expérience sur la prise en charge des malades communs que nous avons. Améliorer la coordination de nos soins envers les malades et renforcer les capacités de nos collègues qui sont dans ce service…» a expliqué le Professeur Anicet Adoubi, président du comité d’organisation de cet événement et chef de service de cardiologie.

Il a ajouté que « ces trois organes sont qualifiés d’organes nobles car, vitaux pour l’organisme. Si vous perdez le Cœur, vous ne vivez plus. Si vous perdez le Rein, vous ne vivez plus. Si vous perdez le Cerveau, vous ne vivez plus. Alors que si vous perdez la rate vous vivez, donc ce sont des organes qui sont véritablement vitaux pour l’organisme.»

Le professeur Tia Mélanie, cheffe de service de la néphrologie au CHU de Bouaké, a interpellé le pouvoir public sur la prise en charge de l’insuffisance rénale. « L’insuffisance rénale c’est 850 millions de personnes dans le monde entier qui sont touchées, environ 10% de la population mondiale qui est de 8 milliards. Il importe d’interpeller les pouvoirs publics de sorte à ce que la prise en charge soit effective. C’est vrai que s’est une maladie qui se caractérise par trois adjectifs ; c’est une maladie fréquente, c’est une maladie grave et c’est une maladie mortelle. Le cas de Bouaké où nous avons seulement 10 machines de dialyse pour les adultes et 2 machines pour les enfants, pour une population estimée à environ 1 200 000 personnes, c’est insuffisant. Aujourd’hui, il importe de mettre un accent sur la prévention de l’insuffisance rénale chronique…» a-t-elle déclaré.

Pour le Professeur Kouamé Assouan neurologue au CHU de Bouaké et président du comité scientifique de ce congrès, c’est un bilan positif pour ces journées. « On estime le bilan très positif. Je rappelle que l’un des objectifs de ces journées, était de parler des organes nobles qui sont le Cœur, le Cerveau et le Rein donc des pathologies qui touchent en même temps ces trois organes et dont des complications qui peuvent se produire. Il s’agit de complications cardiovasculaires, les maladies qui touchent le cœur, le rein et le cerveau. Nous avons passé en revue ces complications, leur diagnostic, la manière de les prendre en charge. Par la suite, nous avons établi des pistes d’amélioration de la prise en charge des patients et de la collaboration… » a fait savoir le neurologue. Pendant cette activité à travers différentes interventions, les participants ont été éclairés sur certains points.

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