Bouaké, pour plus de visibilité dans leur lutte, un groupe de réflexion de docteurs non recrutés propose une nouvelle approche

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Bouaké, pour plus de visibilité dans leur lutte, un groupe de réflexion de docteurs non recrutés propose une nouvelle approche
Bouaké, pour plus de visibilité dans leur lutte, un groupe de réflexion de docteurs non recrutés propose une nouvelle approche

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le porte-parole d’un groupe de réflexion de docteurs non recrutés Dr Kouah Jean Kouassi, a animé un point presse au Campus 02 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) le samedi 12 août 2023, pour donner les raisons de la nécessité de redynamiser la lutte pour leur insertion professionnelle.

À en croire ce dernier, docteur en philosophie bioéthique, ce phénomène de « crise du docteur » est lié à plusieurs causes. Entre autres, l’absence de planification doublée d’une offre de formation de plus en plus déconnectée des réalités professionnelles, une mauvaise approche du parcours doctoral au sein du système LMD (Licence-Master-Doctoral) et le dialogue de sourd qui règne entre le ministère de l’enseignement supérieur et les collectifs de docteurs non recrutés.

La mise en place de ce groupe de réflexion, dit-il, vise à faire des propositions afin que tous les collectifs de docteurs non recrutés se regroupent en fédération pour plus de visibilité dans la lutte. Pour Dr Kouah Jean Kouassi, après trois ans de revendication, de préoccupations posées à l’autorité, si les choses ne semblent pas évoluées dans le sens souhaité, il est temps de réfléchir autrement pour réorienter la lutte.

C’est en ce sens que partant de Bouaké et au-delà, les docteurs vivant plus ou moins la même situation ont jugé bon de porter un regard réflexif sur cette question de « crise du doctoral » en mettant en place ce groupe de réflexion, a-t-il expliqué, en saluant les efforts de lutte des différents collectifs. Il estime que ce qui manque pour que la lutte soit efficace est l’union. La raison pour quoi, cette initiative de fédérer tous ces collectifs, pense-t-il, est la meilleure alternative pour que la tutelle soit attentive à leur insertion professionnelle.

Pour joindre l’acte à la parole, le porte-parole de ce groupe de réflexion entend initier une tournée nationale pour rencontrer les docteurs non recrutés afin de plancher sur leur insertion professionnelle. Car, dit-il, une chose est de former des docteurs, et une autre est de leur trouver de l’emploi.

T.K.Emile, Bouaké

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