Contrairement à certaines informations relayées, c’est bel et bien la première fois que le pays se dote d’une usine d’assemblage total de véhicules neufs

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Contrairement à certaines informations relayées, c'est bel et bien la première fois que le pays se dote d'une usine d'assemblage total de véhicules neufs
Contrairement à certaines informations relayées, c'est bel et bien la première fois que le pays se dote d'une usine d'assemblage total de véhicules neufs

Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’inauguration de l’usine lundi à Abidjan (Ph)

Dans le cadre de la modernisation, Premier Ministre, Patrick Achi, à l’inauguration de l’unité d’assemblage local des véhicules neufs de Sotra Industrie « Iveco Daily Ivoire », le 10 janvier 2022 à Abidjan-Koumassi.

C’est le fruit du partenariat entre le groupe Iveco, un leader mondial de la construction de poids lourds ou de bus, et l’entreprise nationale de transport public, la Société des Transports Abidjanais (SOTRA).

Une action saluée par tous mais a pour autant suscité la polémique sur les réseaux sociaux aux desseins inavoués.

Selon certaines sources ce n’est pas la première fois que la Côte d’Ivoire se dote d’une usine d’assemblage de véhicules et en veulent pour preuves , l’installation de la société SAFA Renault à Adjamé dans les années 60 qui avait construit les premiers « Badjans » de 22 places, et Sotra industrie qui a livré en 2009 une dizaine de bus au Gabon.

Mais une source proche de la Sotra a tenu à faire cette précision. Selon notre interlocuteur, par le passé, notre pays a eu à monter des véhicules, avec l’habillage des pièces importées déjà assemblés.

« Aujourd’hui, il s’agit d’un assemblage total sur place, avec au total 519 éléments différents assemblés. Ce n’est donc pas un assemblage partiel, mais total. Ce qui nous donne l’autorisation d’inscrire la mention « Made in Côte d’Ivoire », avec la licence AJ9. Les numéros de châssis des véhicules construits ici commenceront ainsi par AJ9 et comporteront le code indicateur ASO1 », une précision qui devait surement mettre fin à la polémique inutile.

L’ambition de cette chaine de montage qui pourrait, par la suite, faire naitre des usines de production de pièces, est, entre autres, d’amener les chauffeurs de Gbaka à devenir propriétaire et chef d’entreprise, après l’acquisition de ces minibus Iveco montés en Côte d’Ivoire. À ce jour, ils sont en grande majorité employés par des propriétaires de minibus arrangés localement, aussi inconfortables que sujet à toute sorte d’anarchie sur les routes, mais avec une importance sociale notoire au regard du peu d’offre alternative pour se déplacer.

Donatien Kautcha, Abidjan

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