Orientations en seconde, 30 élèves recalés pour fraude par la faute d’une examinatrice « racketteuse », les parents indignés

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Côte d'Ivoire: Orientations en seconde, 30 élèves recalés pour fraude par la faute d'une examinatrice « racketteuse », les parents indignés
Côte d'Ivoire: Orientations en seconde, 30 élèves recalés pour fraude par la faute d'une examinatrice « racketteuse », les parents indignés

Africa-PressCôte d’Ivoire. Les orientations en ligne pour les classes de secondes sont ouvertes depuis ce matin. Malheureusement les candidats à l’examen du BEPC de la salle 12 du centre LABAT A de Williasmville à Abidjan situé non loin du siège de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) ne sont pas concernés par cette étape. Parce que par la faute d’une examinatrice, les enfants de cette salle issus de la classe de 3ème ont été tous recalés pour fraude.

Les faits remontent au 14 juin. Une institutrice en poste aux 220 logements d’Adjamé est désignée pour surveiller l’épreuve de la dictée. L’examinatrice, contre toute attente, tente de racketter les enfants, une trentaine environs. Les gamins refusent de céder au chantage. Alors en représailles, la surveillante bâcle la dictée.

Le directeur du centre d’examen, Kouadio Simplice, informé, fait un rapport qu’il adjoint aux copies des pauvres mineurs pour qu’à la correction, l’on fasse la part des choses.

Malheureusement à Bouaké, où les copies sont corrigées, le rapport est introuvable, pourtant les enfants ont composé dans toutes les matières et ils sont sanctionnés pour le seul incident à la dictée.

Toutes les compositions sont frappées de fraude. L’institutrice, par qui le mal est arrivé, n’est pas du tout inquiétée.

Les parents d’élèves, eux, sont dans un état d’indignation indescriptible. Ils ont saisi la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné. La Direction régionale Abidjan 1 a été également saisie ainsi que la direction des examens et concours.

L’objectif de ces parents d’élèves, comme celui du directeur du centre d’examen, est de voir les autorités éducatives reprendre les délibérations concernant cette salle 12.

Selon les informations en notre possession, un jury dit spécial aurait déjà statué et transmis le dossier à une instance dite nationale. C’est toujours l’expectative en définitive dans les rangs des six établissements d’origine des enfants concernés.

Ces établissements font pourtant savoir, à qui veut bien les entendre, que leurs élèves font partie des meilleurs de leurs établissements.

 

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