Enseignement Supérieur, plus de 3 700 agents veulent paralyser leurs services, ils annoncent une grève de 72 heures à partir du 11 mai, voici leurs revendications

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Enseignement Supérieur, plus de 3 700 agents veulent paralyser leurs services, ils annoncent une grève de 72 heures à partir du 11 mai, voici leurs revendications
Enseignement Supérieur, plus de 3 700 agents veulent paralyser leurs services, ils annoncent une grève de 72 heures à partir du 11 mai, voici leurs revendications

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Ils affirment avoir transmis aux autorités d’alors un document relatif à leur situation socioprofessionnelle après la réouverture des Universités et Grandes Écoles Publiques, le lundi 03 septembre 2012, suite à leur fermeture due à la crise postélectorale de 2010 en vue d’une résolution définitive.

Les huit (8) structures de l’Intersyndicale du Personnel Administratif et Technique du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche-Scientifique (IPAT-MERS) ne sont pas contentes et souhaitent faire entendre leur colère.

En effet, comme sur place constaté par KOACI, au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 28 avril 2022, à l’Université Nangui-Abrogoua (UNA), le président de l’IPAT-MERS, Simplice Esso Gnangoran, entouré de ses camarades Séni Koffi Joseph, premier vice-président, Julius Assiene Yoboué, secrétaire général SYNAGES (Nangui Abrgoua), Touré Apalo, secrétaire au finance de l’IPAT, N’guessan Kouadio, secrétaire général du Synapci Institut Pasteur, Edwige Tchétché Nanou, trésorière de l’IPAT et Kassi N’dri, secrétaire général du Synapates Abobo-Adjamé, a expliqué les raisons de leur préavis de grève déposé auprès des autorités de tutelle.

Le mobile de cette grève annoncée par ces agents des universités, les grandes écoles publiques, les centres régionaux des œuvres universitaires ainsi que les centres et instituts de recherche de Côte d’Ivoire, n’est rien d’autre que la non-transformation des heures supplémentaires perçues en prime d’appui à l’enseignement, à l’encadrement et à la recherche souhaité par le personnel Administratif et Technique depuis belle lurette, en est la principale cause.

Un total de plus de 8 milliards 600 mille qui devrait leur être versé par an, a expliqué le président et porte-parole de l’Intersyndical, Simplice Esso.

Simplice Esso a fait savoir que ce dossier est pendant depuis 2012 devant les autorités de tutelle. Estimant que depuis lors, ils ont privilégié le dialogue social ce qui les a amenés à la suspension de trois (03) préavis de grève en 2021 compte tenu des promesses pour l’instauration d’une clé de répartition des heures supplémentaires dès le premier trimestre 2022, les agents du Personnel Administratif et Technique du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche-Scientifique affirment ne plus savoir où donner de la tête.

Pointant du doigt la mauvaise fois et un réel manque de volonté de leurs autorités de tutelle à résoudre leur problème, Simplice Esso et ses camarades ont décidé d’entrer en grève.

Ainsi, les 11, 12 et 13 mai 2022, les universités, les grandes écoles publiques, les centres régionaux des œuvres universitaires ainsi que les centres et instituts de recherche de Côte d’Ivoire seront paralysés.

« Nous sommes en droit de nous demander, si c’est du mépris que nos autorités ont pour nous, ou une méconnaissance du travail colossale que nous effectuons », s’est désolé Simplice Esso précisant qu’avant le recours à la grève, l’Intersyndicale du Personnel Administratif et Technique du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche-Scientifique a notifié à son ministère de tutelle un préavis de grève pour avoir une chance d’être reçu par le ministre Adama Diawara afin de pouvoir engager avec responsabilité.

L’IPAT-MERS a donc décidé de rentrer en grève de trois (3) jours, à compter du mercredi 11 mai 2022. Aussi, faut-il noter qu’avant cette grève, Simplice Esso et ses camarades lanceront « l’opération bandeau rouge » les 4,5 et 6 mai 2022, dans toutes les structures sous tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche-Scientifique dans le but de donner une option aux négociations.

Enfin, pour l’Intersyndical, ce même dossier a connu plusieurs parcours, de madame le président, Bakayoko Ly Ramata, au Ministre Gnamien Konan, en passant par Mabri Toikeusse avant d’arriver sur la table du Ministre Adama Diawara, la situation est restée inchangée. Selon les membres de l’IPAT-MERS, à l’évidence, tous ces ballets de négociations n’ont pas servi à grande chose dans la revendication de l’Intersyndicale du Personnel Administratif et Technique du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche-Scientifique.

 

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