Africa-Press – Côte d’Ivoire. L’Atelier des Lumières, lieu emblématique parisien dans le domaine de l’art, propose une nouvelle exposition intitulée « Planète préhistorique: dinosaures – l’expérience immersive ». Inspirée de la série documentaire d’Apple TV, elle nous plonge à 360° dans le monde des créatures ayant dominé notre planète durant plus de 160 millions d’années. Né du partenariat entre Culturespaces, Apple TV et le studio londonien Lightroom, le show est raconté par l’acteur français Gérard Lanvin.
Une diversité de dinosaures et de modes de vie
L’exposition dure une cinquantaine de minutes et est séquencée en six parties thématiques: l’ère des géants, l’arbre du vivant, élever les petits, les monstres de l’esprit, déterrer le passé et les schémas de l’évolution. Elle est pensée comme un « voyage dans le temps remontant à 66 millions d’années dans le passé » et de découverte du « mode de vie des dinosaures », comme l’explique Mike Gunton, producteur exécutif de Planète Préhistorique et directeur créatif de la division d’histoire naturelle des studios de la BBC.
A travers des images immersives, chaque spectateur découvre des scènes de vie de plusieurs dinosaures imposants comme la parade nuptiale chez les brachiosaures, deux T. rex se faisant face et donnant naissance à un nid de 15 œufs de T. rex ou encore un Edmontosaurus attaqué par un tyrannosaure en pleine forêt nocturne. L’exposition juxtapose la description des espèces et l’évolution dans leur environnement respectif, notamment ceux vivant dans des milieux hostiles – l’océan rempli de prédateurs comme le mosasaure ou encore les volcans du Deccan (Inde actuelle), où les mères Isisaurus (dinosaure herbivore géant) déposent leurs œufs dans la caldeira pour les protéger. Une fois nés, les jeunes de cette espèce doivent emprunter un chemin périlleux, sous la menace constante du Rajasaurus, un dinosaure carnivore pouvant faire neuf mètres de long.
L’importance de restituer le passé
En parallèle de l’exploration du monde peuplé de créatures géantes et petites, l’événement souligne l’importance d’étudier les dinosaures pour reconstituer l’histoire de la Terre, ce qui se fait typiquement à travers les fossiles. Une simulation montre le corps d’un Triceratops gisant pendant des années jusqu’à ce qu’il soit couvert de couches géologiques (sédimentaires) engendrées par les évolutions climatiques sur des millions d’années, laissant intact, en grande partie, le squelette de l’animal.
En outre, un arbre généalogique est représenté sur les murs de l’Atelier des Lumières afin de mettre en évidence l’origine commune d’une multitude d’espèces, rappelant le lien génétique surprenant entre les oiseaux modernes et les dinosaures, animaux de « pouvoir », comme le rappelle Gérard Lanvin en mentionnant notre vision de ces animaux. Cela inclut aussi bien les pigeons, les paons que les poules. « Les fossiles nous donnent les grandes lignes et les créatures vivantes nous aident à compléter les détails », résume l’acteur.

Un espace interactif consacré aux plus jeunes est organisé en marge de l’exposition, appelé l’Atelier des enfants. Sous forme de visualisation pédagogique, cette partie de l’Atelier des Lumières permet aux passionnés de dessiner la créature de leur choix pour ensuite être scanné sur les murs, générant une animation sonore par un simple toucher de la surface murale.
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