Face au silence du Ministère sur leurs 17 mois de salaires impayés, les ex-enseignants volontaires se tournent vers le chef de l’Etat et son PM

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Face au silence du Ministère sur leurs 17 mois de salaires impayés, les ex-enseignants volontaires se tournent vers le chef de l'Etat et son PM
Face au silence du Ministère sur leurs 17 mois de salaires impayés, les ex-enseignants volontaires se tournent vers le chef de l'Etat et son PM

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Photo d’illustration

Les semaines et les mois se suivent et semblent se ressembler. Les autorités ivoiriennes ont-elles oubliées le contentieux les opposant aux ex-enseignants volontaires ? Où en sommes-nous après toutes les interpellations et autres démarches entreprises jusque-là ?

En effet, La Coordination nationale des enseignants libres de Côte d’Ivoire (CNELCI), regroupant les ex-enseignants volontaires de la zone Centre Nord-Ouest (CNO 2002-2010) a depuis plusieurs mois décidé d’œuvrer à la réparation d’un tort qu’ils ont subis après leur intégration à la fonction publique. Car l’opinion publique nationale n’arrive toujours pas à comprendre comment ces jeunes gens qui ont sauvé l’école ivoirienne d’une catastrophe certaine depuis 2002 ont pu être spoliés de 17 mois de salaires ?

Malheureusement ce problème qui a été porté à la connaissance de nos autorités compétentes n’a toujours pas trouvé un règlement définitif.

Désormais ces infortunés ex-enseignants volontaires lorgnent du côté de la primature et surtout du chef de l’Etat d’où viendrait sûrement le secours. Certains que nous avons interrogés, quoique ne comprenant pas cette situation qui perdure, se disent confiant quant à l’espoir qu’ils placent au Président de la République de Côte d’Ivoire, son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, « ce grand homme » comme ils l’aimaient le rappeler lors de notre passage dans leur QG. Nous aimerions bien partager leur espoir, quoi de plus normal pour cette nouvelle année qui s’annonce.

Rappelons que, les ex-enseignants volontaires qui ont sauvé l’école de 2002 à 2010 sont au nombre de 6000 qui réclament près de 17 mois de salaire qui leur ont été retiré du rappel sans que ces derniers se l’expliquent vraiment. Et avec toutes les preuves produites, ils espèrent définitivement tourner cette page noire de leur début de carrière.

Donatien Kautcha, Abidjan

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