Africa-Press – Côte d’Ivoire. La cour de la préfecture de région de Gbêkê, a servi de cadre le vendredi 21 février 2025 aux Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dans le cadre du projet « 2 Heures pour la vie », à une cérémonie de remise de deux ambulances médicalisées d’une valeur totale de plus de 90 millions fcfa, à deux structures sanitaires de la région de Gbêkê. Il s’agit notamment du Centre de Santé Urbain CSU) de Bodokro, dans le district sanitaire de Béoumi, et celui d’Ayaou-Sokpa, dans le district sanitaire de Sakassou.
Ces équipements sont composés d’aspirateurs de mucosité avec accumulateur, des brancards automatiques 4 roues avec système de relevage et ceinture de sécurité pour le patient, des accessoires d’oxygénothérapie, des manodétendeurs d’oxygène complet, des tensiomètres manuels complets adulte et enfant et des thermomètres électroniques. À cette occasion, l’UNFPA a également fourni 1 000 litres de carburant pour chacune des ambulances et formé 14 ambulanciers pour leur utilisation.
Ces ambulances, selon les donateurs, permettront de réduire le temps d’évacuation des patients vers les hôpitaux de référence disposant de blocs opératoires, de personnel et d’équipements adaptés a expliqué Dr Norbert Coulibaly, directeur de la santé de la reproduction du bureau pays de l’UNFPA qui s’exprimait au nom de la représentante résidente de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Cécile Compaoré Zoungrana. Il a ajouté que cette mesure vise à limiter les décès maternels et néonatals.
Lancé le 30 mai 2022 pour une durée de cinq ans, le projet « 2 Heures pour la vie » vise à garantir l’accès des femmes enceintes à des soins obstétricaux et néonatals d’urgence en moins de deux heures. Il est mis en œuvre au Bénin, au Togo et en Côte d’Ivoire avec l’appui financier de la firme biopharmaceutique japonaise TAKEDA. Dans la région de Gbêkê, ce projet a permis le renforcement des équipements de sept maternités du réseau des soins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU), notamment le CHU de Bouaké, les centres de santé urbains de Nimbo, Belleville, Bodokro et Ayaou-Sokpa, ainsi que les hôpitaux généraux de Sakassou et Béoumi.
Le projet a également formé des sages-femmes, des gynécologues, des gestionnaires de pharmacie et des administrateurs de structures de santé. Des activités communautaires ont été organisées, dont trois dialogues communautaires et la formation de 330 agents de santé communautaire sur le plan d’accouchement, la reconnaissance des signes de danger et le plan de référencement.
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