Un éditorialiste affirme que les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse

13
Inter / Un éditorialiste affirme que les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse
Inter / Un éditorialiste affirme que les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse, a affirmé l’éditorialiste Jean-Baptiste Placca, en service à Radio France International (RFI), tout en invitant les journalistes à cultiver l’objectivité et l’honnêteté, rapporte l’Agence d’informations du Burkina Faso (AIB)

«Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse», a déclaré l’éditorialiste Jean-Baptiste Placca.

M. Placca s’exprimait vendredi 26 novembre 2021, à l’ouverture de la 12e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), placée sous le thème : ‘’Les responsabilités des acteurs de l’information et de la communication en contexte de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique’’.

«On ne peut s’attendre à ce que les journalistes soient responsables, si on ne les traite pas comme des acteurs respectables de la communauté nationale au même titre que les investisseurs, les enseignants, les médecins et les politiques», a assuré Jean-Baptiste Placca.

L’éditorialiste a pris les exemples des responsables américains qui dînent régulièrement avec les journalistes «dans un respect réciproque», à l’opposé de leurs collègues dans certains pays africains qui s’estiment «trop important pour s’asseoir et discuter sereinement avec eux».

Pour mériter ce respect, M. Placca a invité ses pairs à «conserver naturellement les impératifs de l’objectivité, de la probité qui définissent le métier du journalisme».

Mais selon, Jean-Baptiste Placca, indépendamment de ces obligations, «il y a des attitudes qui s’imposent d’elles-mêmes (aux journalistes) au regard des réalités».

«Le journaliste a des responsabilités et n’a pas nécessairement besoin de se les voir dicter ou rappeler», a avancé M. Placca.

Il a cité en exemple, les journalistes américains qui ont décidé librement et tacitement de cacher durant la seconde guerre mondiale, la paralysie du président Franklin Roosevelt, afin d’exalter les forces de l’Amérique plutôt que les fragilités de son commandant en chef.

«Face au virus (de la Covid) comme face au terrorisme, même journalistes, il faut parfois choisir son camp. Mais ce choix libre, ne peut s’opérer que lorsque ceux qui gouvernement jouent cartes sur table et ne trichent pas», a martelé Jean-Baptiste Placca.

 

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Côte d’Ivoire, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here