Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Adama Diawara, a rencontré le mercredi 10 mai 2023, l’ensemble des collectifs des docteurs non recrutés (à l’exception du collectif dirigé par Dr Simi Déroux).
Selon les informations rapportées par la tutelle, le ministre a informé les docteurs non recrutés de l’augmentation du nombre de postes budgétaires octroyés en 2023. En effet, conformément à sa décision de faire l’année 2023 l’année de la jeunesse, le Président de la République, SEM Alassane Ouattara a autorisé le recrutement de 700 Assistants, Assistants chefs de clinique et Attachés de recherche, au lieu des 675 initialement annoncés.
A l’issue des échanges, le Ministre a pris les décisions suivantes : « Les 25 postes supplémentaires seront octroyés aux Assistants (Recrutements nouveaux et Contrats), et répartis entre les 8 domaines REESAO, sans tenir compte des spécialités à l’intérieur des domaines ; L’âge limite de recrutement passe de 45 à 47 ans ; La liste des Unités d’Enseignement (UE) de connaissances fondamentales de Licence 1, sur lesquelles les candidats au concours d’Assistant sont interrogés, est identique à celle de 2022. La DRH du ministère publiera ladite liste sur sa plateforme numérique, dès le mercredi 10 mai 2023. »
Cependant, le Collectif des Docteurs Non recrutés de Côte d’Ivoire (CDNRCI) dirigé par Dr Simi Déroux, refuse, dit-il d’être lâchement complices du génocide intellectuel.
« Nous allons, à travers une marche dument organisée, refuser d’être complices du génocide intellectuel. Nous irons au Plateau pour interpeller le Gouvernement sur son silence. Que tous les Docteurs dignes, qui refusent de brader l’avenir de l’éducation en contrepartie des promesses de recrutement et des enveloppes, se mobilisent pacifiquement pour la marche », a lancé Dr Simi Déroux.
Pour rappel, 46 Docteurs non recrutés avaient été arrêtés en décembre dernier suite à une manifestation devant la Primature au Plateau. Ils avaient été condamnés à quatre (04) ans de prison avec sursis pour trouble à l’ordre public.
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