Africa-Press – Côte d’Ivoire. Une nouvelle audience du procès de trafic drogue a eu lieu le mardi 16 Avril 2024, au Pôle pénal économique et financier d’Abidjan.
Il s’agissait de la plaidoirie des avocats de de la défense des accusés. Pour Me Zakaria Touré, Miguel Devesa doit bénéficier d’une « excuse atténuante ».
Selon ce dernier, son client a coopéré jusqu’à ce jour avec la justice ivoirienne. De leur côté, les avocats d’un autre accusé, le commissaire Dosso Karamoko, estiment qu’il n’y a pas d’éléments dans ce dossier. Ils reprochent au parquet de se fonder principalement sur les déclarations d’un prévenu: Miguel Devesa.
« Dosso Karamoko n’a participé à aucune étape de ce trafic », souligne Me Guillaume Koffi. « Il n’a ni importé, ni participé, ni vendu de stupéfiants », poursuit-il. « Le procureur n’a pas démontré que Dosso Karamoko client avait connaissance des activités de Miguel Devesa », conclut-il, en demandant au tribunal de relaxer son client.
L’audience reprend le jeudi 18 Avril 2024 avec la plaidoirie des avocats des autres accusés. Soulignons, que le Parquet a requis 10 an de prison ferme contre 13 des prévenus et demandé la relaxe de l’ancien commandant de la lutte anti-drogue de San Pedro.
Il s’agit du Lieutenant de Police, Bakayoko Lamand Al Hassane qui a bénéficié d’un non-lieu. L’Etat de Côte d’Ivoire, partie civile dans l’affaire réclame des dommages et intérêts de 73,4 milliards de FCFA aux accusés dont 60 milliards de FCFA pour le chef du cartel, l’Espagnol Miguel Devesa
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