Santé, les agents contractuels annoncent une grève de 5 jours pour le non-paiement de 8 mois de primes COVID-19 de 2020

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Santé, les agents contractuels annoncent une grève de 5 jours pour le non-paiement de 8 mois de primes COVID-19 de 2020
Santé, les agents contractuels annoncent une grève de 5 jours pour le non-paiement de 8 mois de primes COVID-19 de 2020

Africa-Press – Côte d’Ivoire. Hubert Kpansaï et ses camarades de l’USYS-CI ce mercredi à Abidjan (ph KOACI)

L’horizon s’annonce nuageux, les jours à venir dans le fonctionnement du système sanitaire ivoirien. Les 10.000 agents contractuels regroupés au sein de l’Union des syndicats de la santé de Côte d’Ivoire (USYS-CI) ont décidé d’observer un arrêt de travail de 5 jours reconductibles, à partir du mardi 12 avril prochain, précédé d’un sit-in.

C’est l’annonce faite par le président de la plateforme de l’instance syndicale, Hubert Kpanzaï, au terme de l’Assemblée générale (AG) tenue, ce mercredi 6 avril, à la salle de conférence du CHU de Cocody.

Au nombre du chapelet de revendications, figurent, la prime de 8 mois de 2020 pour laquelle, Hubert Kpanzaï parle de « détournement » parce qu’il estime que cette enveloppe a été utilisée « à d’autres fins ». En plus, sur la période 2021-2022, l’USYS-CI réclame pour ses membres, un impayé de 9 mois, soit 17 mois d’arriérés primes au total attendus du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.

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Aussi, prenant pour exemple, l’ancienne ministre de l’Education nationale, Kandia Camara qui, aux affaires, avait permis, « un recrutement exceptionnel de 10.000 contractuels virtuels » au sein de la Fonction publique, le président de la plateforme syndicale en souhaite autant pour le département de la Santé, particulièrement, pour les contractuels « qui ont déjà près de 10 ans dont certains sont frappés par la limite d’âge ».

L’autre point jugé majeur est le non-paiement de la revalorisation de la prime de transport et de ces arriérés. Sur le sujet, le responsable syndical estime que pour la tâche, l’exposition aux maladies dont la COVID-19 et le volume horaire qu’ils consacrent, les membres de l’organisation qu’il dirige méritent mieux que « les 30.000 ou 40.000 FCFA de salaire ; alors que le SMIG est de 60.000FCFA et la prime de transport est passée à 30.000 FCFA à Abidjan ».

Il estime que « le minimum de salaire » auquel les contractuels devraient avoir droit est de 90.000 FCFA, surtout avec la cherté de la vie actuelle. Hubert Kpansaï était entouré de certains membres de son bureau dont, le SGA 1, Tchétché Aimé, le SGA 2, Eby Amon Roland et le SGA 3, Amadou Kouakou. Il entend y parvenir, s’il le faut, par des « actions d’envergure », sans donner plus de détails.

Plusieurs représentants syndicaux venus d’Abidjan et de l’intérieur dont notamment, ceux de Skensi, Korhogo, Yamoussoukro ont pris part à l’AG du jour qui a décidé de paralyser les activités dans les hôpitaux dans les jours à venir.

Wassimagnon

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