Africa-Press – Côte d’Ivoire. Dans une parution le mardi 28 février 2023, un hebdomadaire a titré à sa une « Travaux annoncés différents de ceux qui sont exécutés : L’AGEROUTE pris la main dans le sac… Toutes les preuves de magouille… Le procédé parfait pour « blesser » dans le jeton ? , s’agissant des travaux de prolongement du Boulevard Latrille.
Les faits « allégués » par le confrère portent sur « des magouilles… » Concernant la réalisation des accotements, des lampadaires et l’insuffisance de parkings.
Selon l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE) , dans une note explicative suite à l’article, il convient d’indiquer que dans le cadre desdits travaux financés par la Banque Africaine de Développement (BAD), il était prévu la démolition de plusieurs bâtis des cités Bel horizon, Star 9 et Batim situées le long de l’avenue 1 qui relie le carrefour Arc en ciel à Abobo baoulé.
« Cependant, afin de minimiser les impacts sociaux négatifs du projet, comme c’est le cas dans la mesure du possible sur tous les projets routiers, il a été procédé à un réaménagement technique permettant de rester dans l’emprise disponible. Ainsi, les accotements ont été supprimés, le terre-plein central a été réduit à 2 mètres, et des grilles ont été prévues à certains endroits sur les caniveaux pour faciliter d’éventuels stationnements. Par ailleurs, le projet prévoyait dans sa configuration initiale des lampadaires de part et d’autre des trottoirs. Toutefois, sur le Boulevard Latrille entre le Sofitel Hôtel Ivoire et le carrefour Pétro Ivoire, et du CHU d’Angré au carrefour Saint Viateur, les lampadaires sont disposés au milieu (au niveau du terre-plein central). Ainsi, pour des raisons d’esthétique, de continuité et d’harmonisation avec les sections en amont et en aval, la position des lampadaires a été modifiée et ceux-ci ont été installés dans le terre-plein central », explique le document.
Aussi l’Ageroute rappelle que les espaces de stationnement devant les pharmacies existaient avant la réalisation du projet, tout en précisant que ces espaces se confondaient à des arrêts de bus.
« Le projet n’a fait que les maintenir tout en les améliorant pour garantir une meilleure sécurité des usagers. En tout état de cause, tout projet routier connaît des modifications et ajustements tenant compte des contraintes sur le terrain afin de minimiser les impacts sociaux négatifs. Il est important de souligner que les différentes modifications apportées dans le cadre de la réalisation de ces travaux ont été faites en accord avec les parties prenantes et approuvées par la Banque Africaine de Développement (BAD), qui, il faut le relever, fait auditer régulièrement tous les projets qu’elle finance », conclut la note explicative.
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