
Africa-Press – Côte d’Ivoire. Un incendie, dont la cause reste inconnue, a ravagé une partie d’un magasin de l’entreprise AGL dénommé OMAIS-C, d’une superficie de 4.000 m2, contenant des milliers de tonnes de coton de la Compagnie malienne de développement textile (CMDT), situé sur le site du port de San Pedro, dimanche 30 mars 2025, a constaté l’AIP.
Le feu s’est déclenché aux environs de 6 h du matin, selon les témoignages de riverains. Jusqu’au soir, sans avoir été maîtrisées, les flammes ont défié toutes les techniques déployées par l’ensemble des unités de secours, notamment les pompiers du port, de l’aéroport et du centre de secours d’urgence de San Pedro. Elles ont consumé une grande partie de l’entrepôt et des balles de coton en provenance du Mali.
Les dirigeants de l’entreprise AGL, exploitant cet entrepôt qui servait initialement à stocker des fèves de cacao, ont pris des mesures d’urgence pour sauver une grande partie de la marchandise non encore atteinte par les flammes en l’évacuant vers d’autres sites.
Ils ont exprimé leur grande préoccupation face à l’urgence d’éteindre le feu, mais sont restés discrets quant à l’origine de l’incendie et à l’ampleur des dégâts ainsi qu’au préjudice financier causé par ce sinistre.
Le représentant des Entrepôts malins en Côte d’Ivoire (EMACI) à San Pedro, Cissouma Ousmane Navogo, a expliqué que l’entreprise AGL agit en tant que transitaire partenaire de la CMDT. Elle avait stocké ce coton sur ce site en attendant de l’exporter vers l’Europe. D’autres convois sont encore en route vers San Pedro. Selon lui, la perte pourrait être évaluée à plusieurs milliards de FCFA.
La direction régionale du commerce et de l’industrie a également été touchée par la destruction de la chambre de l’agent de sécurité de ses locaux, qui a été écrasée par des piliers métalliques du magasin ayant cédé sous l’effet des flammes.
Selon le directeur régional du commerce et de l’industrie, Akpagni Armandin N’Guessan, qui réside également à proximité du lieu du sinistre, les dégâts auraient été plus importants si les bouteilles de gaz butane saisies par ses agents lors des opérations de contrôle sur les marchés et stockées dans un entrepôt jouxtant le site incendié, avaient été touchées par les étincelles. Il craignait une propagation du feu jusqu’à ses locaux.
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