Africa-Press – Djibouti. A l’approche de la fin du délai d’un mois accordé aux étrangers en situation irrégulière pour quitter volontairement le territoire, le ministre de l’Intérieur, M. Said Nouh Hassan, a convoqué ce jeudi une réunion décisive avec l’ensemble des forces de défense et de sécurité du pays.
Tenue au sein de son cabinet ministériel, cette cellule de crise sécuritaire a acté une montée en puissance imminente de l’appareil répressif, conformément aux instructions issues de la circulaire signée récemment par le Premier ministre. Celle-ci établit une politique migratoire plus ferme, mais encadrée, articulée autour d’un ultimatum clair: quitter le pays dans les délais ou s’exposer à des mesures de reconduite sous contrainte.
Le ministre a rappelé à ses interlocuteurs – le chef d’état-major de de la gendarmerie, le directeur général de la police nationale, les représentants des forces armées et de la sécurité territoriale – les prérogatives précises dévolues à chaque corps, insistant sur le rôle central que joue la discipline institutionnelle dans la réussite d’une telle entreprise. « Le respect rigoureux des lois en vigueur est le socle de notre stabilité », a-t-il martelé, appelant à la vigilance face aux menaces d’atteinte à la cohésion sociale et à la souveraineté territoriale.
Parmi les mesures concrètes arrêtées au cours de la réunion figure l’identification et le contrôle renforcé des points d’entrée clandestins sur le territoire national. A cet effet, des moyens technologiques de surveillance, notamment des outils d’imagerie avancée et des dispositifs de repérage nocturne, seront déployés dans les zones les plus exposées.
L’opération, désormais dans sa phase de pré-déploiement, prévoit des rafles ciblées dès l’expiration du moratoire. Dans cette optique, M. Said Nouh Hassan a exhorté l’ensemble des forces à « l’unité d’action et la réactivité opérationnelle », pierre angulaire d’une réponse étatique efficace.
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