L’IGAD et l’Union africaine affûtent leur partenariat agricole autour du PDDAA

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L’IGAD et l’Union africaine affûtent leur partenariat agricole autour du PDDAA
L’IGAD et l’Union africaine affûtent leur partenariat agricole autour du PDDAA

Africa-Press – Djibouti. En marge de la réunion du Programme régional de soutien à la sécurité alimentaire (FSRP) à Addis-Abeba, le directeur de la Division Agriculture et Environnement de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Daher Elmi, a été reçu en audience par le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf.

Cette visite de courtoisie a permis de faire le point sur les priorités agricoles continentales, à la lumière des engagements pris dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA), et plus particulièrement de la Déclaration de Kampala, adoptée en janvier 2024.

Véritable pierre angulaire des ambitions agricoles africaines, cette déclaration — qualifiée de « boussole politique » par de nombreux observateurs — appelle à une refondation des systèmes agroalimentaires, dans un contexte marqué par les dérèglements climatiques, les crises géopolitiques et les tensions sur les chaînes d’approvisionnement.

A la tête du Comité inter-RECs, l’IGAD entend jouer un rôle moteur dans l’impulsion d’une synergie continentale, misant sur la complémentarité entre institutions régionales et instances panafricaines. « La coordination étroite entre l’Union africaine et les communautés économiques régionales, en particulier l’IGAD, est aujourd’hui indispensable pour inscrire l’agriculture africaine dans une dynamique de transformation durable », a confié à l’ADI une source proche du dossier.

S’appuyant sur son Plan régional d’investissement agricole (RAIP), l’IGAD déploie des initiatives d’envergure, articulées autour de projets structurants et d’approches innovantes. L’objectif est de soutenir les efforts des États membres tout en alimentant l’architecture du PDDAA d’une énergie nouvelle et résolument opérationnelle.

A Addis-Abeba, c’est ainsi une convergence d’ambitions et de responsabilités qui s’est affirmée. De la Corne de l’Afrique aux confins sahéliens, le continent affirme plus que jamais sa volonté de s’enraciner dans une souveraineté alimentaire durable, portée par ses propres forces et nourrie de ses propres terres.

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