Africa-Press – Djibouti. Placé sous le haut patronage du Premier ministre et l’égide du Mensur (ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de Djibouti), cet événement, organisé conjointement par l’IRD et le CERD (Centre d’études et de recherche de Djibouti) avec leurs partenaires scientifiques, a réuni pendant deux jours plus de 150 acteurs clés de la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte (GMV).
Coordonné par l’IRD, ce réseau interdisciplinaire de laboratoires français et étrangers a vocation à offrir un cadre de mobilisation pour la gestion durable des terres et des territoires dans la zone de la Grande muraille verte (GMV). L’IRN Reset GMV s’inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et de l’Accord de Paris. Il vise à favoriser les échanges multi-acteurs afin de développer la mobilisation de la communauté scientifique pour faire émerger des projets interdisciplinaires.
« Il nous faut travailler ensemble et apporter notre connaissance scientifique, favoriser les échanges entre chercheurs et garantir un enrichissement mutuel. Djibouti s’engage pleinement pour assurer un véritable partenariat. Il faut donner de la visibilité à notre action et ne pas rester inactifs », a indiqué Nabil Mohamed Ahmed, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de Djibouti .
Le réseau Reset GMV regroupe plus de 150 chercheurs, 17 universités et centres de formation et de recherche du Sud et du Nord intégrant : 22 équipes de recherche du Sud, 15 unités de recherche du Nord et 4 Laboratoires mixtes internationaux de l’IRD. Il s’articule autour de quatre grands domaines de recherche : les sciences agronomiques, les sciences de la Terre et de l’univers, les sciences de l’environnement et des sociétés et les sciences des données.
Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l’IRD, a rappelé l’importance de « mettre en réseau l’ensemble des partenaires qui travaillent en recherche et développement autour de la Grande muraille verte pour avancer vers des solutions durables au service des populations locales ».
L’IRN Reset GMV a pour objectif principal de structurer, renforcer et rendre visible une communauté de recherche interdisciplinaire, active et engagée avec les différentes coalitions nationales et régionales pour agir de façon coordonnée à l’atteinte des objectifs de la GMV. En outre, les scientifiques entendent fonctionner en synergie avec la réalité des situations locales.
« Le but de ce réseau est d’accompagner le programme de la Grande muraille verte dans la mise en œuvre de la gestion des terres, dont l’objectif est notamment de réhabiliter 100 millions d’hectares de terres, de créer 10 millions d’emplois et de séquestrer 250 millions de tonnes de CO2 », a précisé Oumarou Malam Issa, directeur de recherche à l’IRD, spécialisé en sciences du sol.
Les différents opérateurs de développement du réseau international de recherche (bailleurs, partenaires et services techniques, instituts de recherche) s’engagent à promouvoir l’IRN Reset GMV auprès du réseau des agences nationales de la Grande muraille verte, des organisations de la société civile actives dans la zone, ainsi que des organismes régionaux et internationaux mobilisés sur les questions de désertification, de gestion durable des terres et des eaux et de préservation des ressources naturelles dans les zones sèches.
Le réseau entend par ailleurs soutenir les initiatives de recherche intégrées et interdisciplinaires, ainsi que les actions de coopération scientifique Sud-Nord et Sud-Sud, le renforcement des capacités, l’échange et le partage de données, la formation et la diffusion des connaissances pour une coordination et une mise en œuvre efficace des activités et des politiques de la GMV.
« De nombreux pays expriment leur souhait d’adhérer à l’initiative de la Grande muraille verte. Les problématiques soulevées sont réelles et concernent presque l’intégralité du continent africain (désertification, changement climatique etc.) », a complété Thiam Sakhoudia, chef de service Recherche et Développement, Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV).
Ce dispositif proposera également un cadre d’échanges réguliers entre scientifiques, décideurs, différents opérateurs de développement et responsables politiques en lien avec les zones arides.
Ce lancement revêt donc une importance toute particulière, a conclu Jalludin Mohamed, directeur général du Centre d’études et de recherche de Djibouti (CERD) : « Nous sommes aujourd’hui réunis à Djibouti pour répondre aux nombreuses difficultés que les populations vivent sur leur territoire. À l’issue de ces deux jours de séminaire, un véritable cahier des charges sera mis en place pour réaliser les objectifs fixés. Nous devons nous donner les moyens de réussir ».
Placé sous le haut patronage du Premier ministre et l’égide du Mensur (ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de Djibouti), cet événement, organisé conjointement par l’IRD et le CERD (Centre d’études et de recherche de Djibouti) avec leurs partenaires scientifiques, a réuni pendant deux jours plus de 150 acteurs clés de la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte (GMV).
Coordonné par l’IRD, ce réseau interdisciplinaire de laboratoires français et étrangers a vocation à offrir un cadre de mobilisation pour la gestion durable des terres et des territoires dans la zone de la Grande muraille verte (GMV). L’IRN Reset GMV s’inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et de l’Accord de Paris. Il vise à favoriser les échanges multi-acteurs afin de développer la mobilisation de la communauté scientifique pour faire émerger des projets interdisciplinaires.
« Il nous faut travailler ensemble et apporter notre connaissance scientifique, favoriser les échanges entre chercheurs et garantir un enrichissement mutuel. Djibouti s’engage pleinement pour assurer un véritable partenariat. Il faut donner de la visibilité à notre action et ne pas rester inactifs », a indiqué Nabil Mohamed Ahmed, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de Djibouti .
Le réseau Reset GMV regroupe plus de 150 chercheurs, 17 universités et centres de formation et de recherche du Sud et du Nord intégrant : 22 équipes de recherche du Sud, 15 unités de recherche du Nord et 4 Laboratoires mixtes internationaux de l’IRD. Il s’articule autour de quatre grands domaines de recherche : les sciences agronomiques, les sciences de la Terre et de l’univers, les sciences de l’environnement et des sociétés et les sciences des données.
Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l’IRD, a rappelé l’importance de « mettre en réseau l’ensemble des partenaires qui travaillent en recherche et développement autour de la Grande muraille verte pour avancer vers des solutions durables au service des populations locales ».
L’IRN Reset GMV a pour objectif principal de structurer, renforcer et rendre visible une communauté de recherche interdisciplinaire, active et engagée avec les différentes coalitions nationales et régionales pour agir de façon coordonnée à l’atteinte des objectifs de la GMV. En outre, les scientifiques entendent fonctionner en synergie avec la réalité des situations locales.
« Le but de ce réseau est d’accompagner le programme de la Grande muraille verte dans la mise en œuvre de la gestion des terres, dont l’objectif est notamment de réhabiliter 100 millions d’hectares de terres, de créer 10 millions d’emplois et de séquestrer 250 millions de tonnes de CO2 », a précisé Oumarou Malam Issa, directeur de recherche à l’IRD, spécialisé en sciences du sol.
Les différents opérateurs de développement du réseau international de recherche (bailleurs, partenaires et services techniques, instituts de recherche) s’engagent à promouvoir l’IRN Reset GMV auprès du réseau des agences nationales de la Grande muraille verte, des organisations de la société civile actives dans la zone, ainsi que des organismes régionaux et internationaux mobilisés sur les questions de désertification, de gestion durable des terres et des eaux et de préservation des ressources naturelles dans les zones sèches.
Le réseau entend par ailleurs soutenir les initiatives de recherche intégrées et interdisciplinaires, ainsi que les actions de coopération scientifique Sud-Nord et Sud-Sud, le renforcement des capacités, l’échange et le partage de données, la formation et la diffusion des connaissances pour une coordination et une mise en œuvre efficace des activités et des politiques de la GMV.
« De nombreux pays expriment leur souhait d’adhérer à l’initiative de la Grande muraille verte. Les problématiques soulevées sont réelles et concernent presque l’intégralité du continent africain (désertification, changement climatique etc.) », a complété Thiam Sakhoudia, chef de service Recherche et Développement, Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV).
Ce dispositif proposera également un cadre d’échanges réguliers entre scientifiques, décideurs, différents opérateurs de développement et responsables politiques en lien avec les zones arides.
Ce lancement revêt donc une importance toute particulière, a conclu Jalludin Mohamed, directeur général du Centre d’études et de recherche de Djibouti (CERD) : « Nous sommes aujourd’hui réunis à Djibouti pour répondre aux nombreuses difficultés que les populations vivent sur leur territoire. À l’issue de ces deux jours de séminaire, un véritable cahier des charges sera mis en place pour réaliser les objectifs fixés. Nous devons nous donner les moyens de réussir ».
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