Le mandarin, une langue-passerelle entre Djibouti et la Chine

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Le mandarin, une langue-passerelle entre Djibouti et la Chine
Le mandarin, une langue-passerelle entre Djibouti et la Chine

Africa-Press – Djibouti. Le 20 avril est marqué chaque année par la Journée internationale de la langue chinoise, une occasion de célébrer et honorer à Djibouti l’une des langues les plus parlées au monde. Cette journée souligne non seulement l’importance culturelle et historique du chinois, mais aussi sa pertinence contemporaine dans les échanges mondiaux. Avec plus de 800 millions de locuteurs natifs et environ 1,2 milliard de personnes le parlant à divers niveaux, le mandarin se positionne comme la seconde langue la plus parlée au monde. Son influence dépasse les frontières chinoises, s’étendant en Amérique du Nord, en Europe et maintenant en Afrique. Sa présence dans les organisations internationales comme l’Organisation des Nations Unies atteste son importance, où le mandarin figure parmi les six langues officielles.

Selon les statistiques, le mandarin est la 2e langue utilisée sur le web, après l’anglais. D’ici 2050, elle pourrait devenir la première langue du commerce à l’échelle mondiale. Aussi, elle est en passe de détrôner les autres langues étrangères dans plusieurs pays africains.

Plus de 180 pays disposent un programme de cette langue et l’ont même inclus dans leur système éducatif national.

Selon M. Daoud A. Conseiller pédagogique de l’Enseignement Secondaire: « La langue chinoise constitue un pont qui connecte le peuple chinois et les peuples amis malgré la différence et la distance».

Le mandarin apporte plus de profits économiques, il est le passeport qu’il faut posséder pour s’assurer l’entrée dans le monde des affaires.

Avec l’approfondissement de la coopération entre la Chine et la République de Djibouti dans les domaines de la politique, de l’éducation, du commerce, etc., l’impact des activités de l’Institut Confucius à Djibouti permet un rehaussement global de la coopération sino-djiboutienne dans une ère nouvelle. A Djibouti, l’Enseignement Secondaire s’enrichit au fur et à mesure que de nouvelles langues sont enseignées dans les collèges et lycées d’enseignement général et technique. Si l’Anglais et l’Arabe, ont longtemps été en vigueur comme langues vivantes étrangères qui ont meublé l’enseignement secondaire dans ce pays, l’Autorité compétente de l’Enseignement Secondaire a jugé important de s’attribuer à une langue de plus en plus parlée dans le monde. Acquérir une langue de plus comme le mandarin, permet à la République de Djibouti d’agrandir son patrimoine linguistique et de mieux rationaliser ses échanges avec l’Empire du Milieu. Le mandarin est enseigné aux étudiants à travers le « pin yin», c’est-à-dire la transcription phonétique en lettres des caractères. L’appréhension d’une telle analyse sur le Centre Confucius de Djibouti présente un intérêt socioculturel dans la mesure où plusieurs jeunes djiboutiens parlent et s’intéressent de plus en plus à cette langue. Plus de 2000 étudiants obtiennent chaque année des bourses d’études chinoises pour approfondir leurs études dans les grandes universités chinoises.

La culture chinoise est une culture qui se conjugue en pluriel et son écriture constituée de sinogrammes est une forme d’art appelée calligraphie. Une écriture, qui remonte à plus de 5000 ans, où chaque caractère, complexe et unique, peut représenter une chose, une idée ou un concept.

La République de Djibouti comme la plupart des pays dans le monde, célèbre avec l’UNESCO la journée commémorative internationale de la langue chinoise instituée en 2010. Cette célébration vise à sensibiliser la population à l’importance de la langue chinoise et à encourager l’échange interculturel et la compréhension entre les deux peuples.

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