Atelier de formation sur la plateforme d’échange d’informations relative au commerce illégal des espèces sauvages

0
Atelier de formation sur la plateforme d’échange d’informations relative au commerce illégal des espèces sauvages
Atelier de formation sur la plateforme d’échange d’informations relative au commerce illégal des espèces sauvages

Africa-Press – Djibouti. Le secrétaire générale par intérim, M. Aden Hassan Elmi a présidé un atelier de deux jours du 24 au 25 avril à Kempinski sur le commerce illégal des espèces sauvages et notamment des animaux sauvages. En présence notamment du directeur de l’environnement (PI) M. Idriss Ismael Nour, d’un représentant de l’IGAD, Dr Eshete Djen, du coordinateur de TRAFFIC M. Alain Mashallah avec la participation d’un bon nombre des personnes distinguées.

L’objectif de l’atelier étant de former les agents à l’application de la loi sur la plateforme TWIX ( Trade in Wildlife Information eXchange), mettre en lumière cette pratique inacceptable et enfin prendre les mesure idoines et concrètes afin de l’éradiquer avec le soutien de l’ONG TRAFFIC et le Bureau of International Narcotics and Law Enforcement Affairs (INL)

Rappelant que certaines espèces ont peut-être disparu par suite aux changements inévitables intervenus dans le milieu naturel, mais il y en a bien d’autre qui disparaissent ou sont menacées parce que l’homme dégrade leur habitat ou parce qu’elles sont chassées sans merci. En effet, ce commerce détruit et menace sérieusement la biodiversité de notre planète et pour la survie de nombreuses espèces animales.

Le trafic d’animaux sauvages est un fléau mondial qui sévit dans toutes les régions du monde. Ce commerce illégal a des conséquences désastreuses sur les populations animales, les écosystèmes et la santé humaine. « Comme vous le savez, Djibouti dispose d’une diversité biologique considérée comme relativement importante. Cette richesse est due aux écosystèmes clés que constituent les massifs coralliens, les mangroves et les formations boisées des montagnes. Ces écosystèmes abritent 1655 espèces animales et 880 espèces végétales. Situe dans un carrefour stratégique mondial, Djibouti pourrait être un pays de transit des espèces sauvages. D’ où, une vigilance accrue doit être observée en vue de protéger les espèces sauvages menacées ». Ainsi, pour faire face a ce fléau, le gouvernement a mis en place des dispositions juridiques et institutionnelles pour lutte contre cette criminalité. Parmi elles, on peut citer la Monographie Nationale en 2000, le plan d’action National pour l’Environnement en 2000, la stratégie et plan d’action national en faveur de la biodiversité actualisée en 2017, le code de l’environnement en 2009, la loi portant création des aires protégées en 2004, et le décret sur la protection de la biodiversité en 2004.

Durant l’atelier de renforcement de capacités, les participants ont eu l’occasion d’être forme sur l’utilisation de la plateforme qui est actuellement mise en œuvre dans plusieurs pays de la sous-région. C’est un outil efficace. En effet, elle se compose d’un site web et d’une liste de diffusion (Mailing liste) permettant aux agences engagées dans la lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages de communique, de partager des expériences et d’échanger les informations pertinentes. Il s’agit d’une forme de base de données sécurisée centralisant et classant les données des espèces saisies. L’initiative s’inspire des succès d’un système similaire qui opère depuis 2005 en Europe.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Djibouti, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here