Djibouti/Éthiopie : La coopération douanière en tant que levier

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Djibouti/Éthiopie : La coopération douanière en tant que levier
Djibouti/Éthiopie : La coopération douanière en tant que levier

Africa-Press – Djibouti. C’est donc un pas de plus qui vient d’être franchi vers l’intégration économique des deux pays.Déjà liées par un protocole d’accord signé en 2008, les administrations douanières djiboutienne et éthiopienne s’étaient donné rendez-vous il y a quelques jours au Sheraton hôtel.

Les deux parties dont l’habitude de collaborer suivant un cadre d’action bien défini est le catalyseur d’un climat de travail empreint de confiance mutuelle et de rigueur ont, une fois de plus, eu des discussions franches et sans détour. Aucune question n’a été éludee, fut-elle délicate et complexe

Recherche d’une plus grande fluidité dans le transit douanier, meilleure circulation des biens et des personnes, mise en place d’une déclaration unique dans le souci de répondre aux obligations qu’implique le protocole d’accord sur le transit douanier précédemment signé, voilà autant de points qui ont été soulevés lors de la réunion conjointe.

L’interconnexion entre les systèmes douaniers des deux pays est, bien sûr, la perspective à laquelle tendent les décisions prises à cette occasion. D’autant qu’il a été convenu de procéder à la création d’un système informatique (E-tracking) de cargos interconnectés. Ce qui devrait permettre à la fois d’améliorer la fluidité du trafic et de combattre plus efficacement le phénomène de la contrebande. De même, les deux parties, conscientes de l’importance de la codification des marchandises (SH Code), ont pris l’engagement d’y travailler ensemble afin d’aplanir les discordances sous-jacentes.

La partie djiboutienne, qui mise sur l’entente avec ses interlocuteurs éthiopiens, a fait part de ses préoccupations concernant

les difficultés rencontrées ces derniers temps par nos compatriotes au passage de leurs véhicules à la frontière éthiopienne. En cause, la demande de dépôt de garantie exigée par l’administration éthiopienne. Cette ambiguïté est définitivement levée : la suppression de la procédure en question est désormais chose faite.

Autre obstacle, autre solution : des facilités seront dorénavant apportées à l’acheminement des matériels et équipements sur le territoire du grand voisin éthiopien par l’Office national des eaux et de l’assainissement de Djibouti (ONEAD) qui y conduit un projet d’adduction d’eau. Lequel revêt une très grande importance aux yeux des deux Etats voisins.

Le déversement de produits pétroliers le long du corridor djibouto-éthiopien a été aussi un volet majeur des discussions entre les deux parties réunies au Sheraton hôtel.

L’impératif de trouver une solution durable à ce problème récurrent s’est très vite imposé dans les débats. A ce sujet, les délégations des deux pays ont exprimé leur volonté de mettre en place sans plus tarder un éventail de mesures permettant d’assurer le transport des produits pétroliers dans des conditions plus adéquates.

Il en va de la nécessité de sauvegarder le corridor djibouto-éthiopien en mettant un terme à la situation de détérioration lente et inexorable que cela le confronte. Assainir le corridor, c’est aussi conjuguer les efforts pour mieux juguler le fléau de la contrebande et assurer les recettes de part et d’autre.

Des deux côtés de la frontière, la volonté de sévir contre l’illicite est la même. C’est-à-dire ferme. Absolue. Si elle suppose un combat de tous les instants, cette intransigeance totale face à un phénomène qui mine la croissance économique n’est pas moins indissociable de la quête d’un développement inclusif et durable.

A ce prix, les deux pays entendent accroître encore davantage leurs échanges commerciaux. Et assumer leur rôle de pivots de l’intégration régionale.

C’est donc un pas de plus qui vient d’être franchi vers l’intégration économique des deux pays.Déjà liées par un protocole d’accord signé en 2008, les administrations douanières djiboutienne et éthiopienne s’étaient donné rendez-vous il y a quelques jours au Sheraton hôtel.

Les deux parties dont l’habitude de collaborer suivant un cadre d’action bien défini est le catalyseur d’un climat de travail empreint de confiance mutuelle et de rigueur ont, une fois de plus, eu des discussions franches et sans détour. Aucune question n’a été éludee, fut-elle délicate et complexe

Recherche d’une plus grande fluidité dans le transit douanier, meilleure circulation des biens et des personnes, mise en place d’une déclaration unique dans le souci de répondre aux obligations qu’implique le protocole d’accord sur le transit douanier précédemment signé, voilà autant de points qui ont été soulevés lors de la réunion conjointe.

L’interconnexion entre les systèmes douaniers des deux pays est, bien sûr, la perspective à laquelle tendent les décisions prises à cette occasion. D’autant qu’il a été convenu de procéder à la création d’un système informatique (E-tracking) de cargos interconnectés. Ce qui devrait permettre à la fois d’améliorer la fluidité du trafic et de combattre plus efficacement le phénomène de la contrebande. De même, les deux parties, conscientes de l’importance de la codification des marchandises (SH Code), ont pris l’engagement d’y travailler ensemble afin d’aplanir les discordances sous-jacentes.

La partie djiboutienne, qui mise sur l’entente avec ses interlocuteurs éthiopiens, a fait part de ses préoccupations concernant

les difficultés rencontrées ces derniers temps par nos compatriotes au passage de leurs véhicules à la frontière éthiopienne. En cause, la demande de dépôt de garantie exigée par l’administration éthiopienne. Cette ambiguïté est définitivement levée : la suppression de la procédure en question est désormais chose faite.

Autre obstacle, autre solution : des facilités seront dorénavant apportées à l’acheminement des matériels et équipements sur le territoire du grand voisin éthiopien par l’Office national des eaux et de l’assainissement de Djibouti (ONEAD) qui y conduit un projet d’adduction d’eau. Lequel revêt une très grande importance aux yeux des deux Etats voisins.

Le déversement de produits pétroliers le long du corridor djibouto-éthiopien a été aussi un volet majeur des discussions entre les deux parties réunies au Sheraton hôtel.

L’impératif de trouver une solution durable à ce problème récurrent s’est très vite imposé dans les débats. A ce sujet, les délégations des deux pays ont exprimé leur volonté de mettre en place sans plus tarder un éventail de mesures permettant d’assurer le transport des produits pétroliers dans des conditions plus adéquates.

Il en va de la nécessité de sauvegarder le corridor djibouto-éthiopien en mettant un terme à la situation de détérioration lente et inexorable que cela le confronte. Assainir le corridor, c’est aussi conjuguer les efforts pour mieux juguler le fléau de la contrebande et assurer les recettes de part et d’autre.

Des deux côtés de la frontière, la volonté de sévir contre l’illicite est la même. C’est-à-dire ferme. Absolue. Si elle suppose un combat de tous les instants, cette intransigeance totale face à un phénomène qui mine la croissance économique n’est pas moins indissociable de la quête d’un développement inclusif et durable.

A ce prix, les deux pays entendent accroître encore davantage leurs échanges commerciaux. Et assumer leur rôle de pivots de l’intégration régionale.

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