Africa-Press – Djibouti. Le ministre des Infrastructures et de l’Equipement, Hassan Houmed Ibrahim, a donné ce mardi le coup d’envoi d’un projet intitulé “Promouvoir l’intégration économique régionale dans la Corne de l’Afrique par le développement du corridor de Djibouti”.
Financé par l’Union Européenne à hauteur de 32 millions d’euros et mis en œuvre par TradeMark Africa dans le cadre de l’initiative de la Corne d’Afrique, ce projet vise à renforcer l’intégration économique régionale en améliorant l’efficacité du corridor Djibouto-éthiopien.
Au cours de cet atelier de démarrage et de validation des besoins en infrastructures aux postes frontaliers de Galafi et PK51, les différentes parties prenantes de ce projet
identifieront également les besoins nécessaires à la réalisation des études techniques.
Rappelant que le poste frontalier de Galafi constitue l’un des principaux points de passage du pays, particulièrement en ce qui concerne le transit des marchandises entre Djibouti et l’Éthiopie, le ministre des Infrastructures et l’Equipement a reconnu cependant que ce poste stratégique ne bénéficie pas encore d’infrastructures physiques adéquates permettant d’assurer un contrôle fluide, efficace et sécurisé des personnes, des marchandises et des véhicules.
“Il est important de souligner que le corridor via Galafi, actuellement en phase finale de réhabilitation, verra une augmentation significative du trafic dans les mois à venir et contribuera donc à rétablir sa centralité en tant que voie principale d’échanges avec l’Éthiopie », a-t-il déclaré dans une allocution prononcée à cette occasion.
Convaincu que le renforcement de la compétitivité de nos corridors, ne “suffit pas seulement de réduire les coûts de transport ou d’améliorer l’état des routes”, le ministre a plaidé par ailleurs pour la simplification des procédures de franchissement des frontières, en dotant les postes de contrôle d’infrastructures modernes favorisant une meilleure coordination entre les différents services concernés.
“La forme la plus aboutie de collaboration entre les agences de contrôle aux frontières repose sur le concept de “Poste frontalier unique” a-t-il dit, expliquant que ce modèle vise à rationaliser et coordonner les formalités de passage afin de faciliter et d’accélérer le franchissement des frontières.
Notons enfin que ce projet s’inscrit dans le cadre de la Vision 2035 du gouvernement djiboutien pour promouvoir l’intégration économique régionale et faire de Djibouti le principal hub logistique dans cette partie du monde.Fin
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